Au deuxième jour de la prière d’action de grâce organisée à l’occasion du quatrième anniversaire du président de la République Evariste Ndayishimiye au pouvoir, le vendredi 21 juin 2024, au stade communal de Nyabihanga, les leaders participants ont été moralisés. Le séminaire à l’endroit des leaders a été marqué par l’enseignement de l’apôtre Dieudonné Nahimana suivi d’une séance de moralisation aimée par le chef de l’Etat. Selon le Numéro Un de l’exécutif, les Burundais doivent couper court avec l’hypocrisie, ce qui permettra l’éradication du favoritisme dans la gestion de la chose publique.
Dans l’avant midi, différentes hautes autorités ont pris part au séminaire à l’endroit des leaders. Le chef de l’Etat a rehaussé de sa présence les enseignements qui ont été dispensés par l’apôtre Dieudonné Nahimana suivis d’une moralisation par le chef de l’Etat. Tous les enseignements y compris celui du chef de l’Etat se basaient sur le thème tiré du livre de Deutéronome, chapitre 8, 18. Ce dernier insiste sur le respect de la loi divine pour mériter les bénédictions.
Dans son enseignement, le chef de l’Etat appelle les Burundais en général et les leaders en particulier à changer les vieilles et mauvaises habitudes qui enchaînent encore les esprits du peuple burundais. Le pays n’est pas pauvre car, il a ses enfants bien portants capables de le développer mais, ce qui reste, c’est un redressement de nos esprits. L’atout dont dispose le pays est la langue nationale qu’est le Kirundi. Sous d’autres cieux,a-t-il dit, les facteurs de divisions sont multiples car, dans un pays on peut facilement trouver différents groupes ethniques caractérisés chacun par sa propre langue. Ce qui constitue un facteur de division. Or, les Burundais parlent la même langue, un facteur unificateur. Le développement doit s’en suivre et par ailleurs, la production agropastorale le témoigne durant ces quatre dernières années. Tout ce dont le pays a besoin pour se développer est là, maintenant que le pays s’est doté la vision du Burundi en 2040, pays émergent et en 2060, pays développé. Les leaders dans divers secteurs de la vie nationale doivent être caractérisés par l’impartialité au service. A défaut de cette dernière, les frustrations naissent dans les services publics et le mécontentement s’en suit jusqu’au soulèvement populaire. Les membres des partis politiques qui veulent se porter candidat aux élections de 2025 doivent se préparer en conséquence, tout en sachant que le verdict des urnes ne doit pas les inquiéter car, après, ils restent des fils et filles du Burundi et le pays a besoin de leur contribution pour le développement.
Le respect de la loi appelle les bénédictions
Se référant au thème choisi pour la prière d’action de grâce, l’apôtre Dieudonné Nahimana a axé son exposé sur le respect des lois divine et nationale pour la paix et le développement du pays. Dans une communauté où les dirigeants respectent les commandements de Dieu, ses grâces abondent dans tous les secteurs et le développement durable. D’où les dirigeants des différentes institutions et les hauts cadres de l’Etat doivent se garder de manifester des comportements indignes aux yeux du Très Haut sous peine de se retrouver sous la colère divine et partant ruiner la société burundaise. Cette dernière compte sur eux pour la planification du développement économique avec l’intervention de la main de Dieu. L’apôtre Nahimana a laissé entendre que les décisions et les actes au quotidien en défaveur des plus faibles conduisent à la malédiction du pays. Il appelle les leaders à agir à la satisfaction des citoyens pour qu’ils vivent en toute quiétude. Que cette prière d’action de grâce soit une occasion pour les leaders, de se rapprocher de Dieu au lieu d’être un moyen de se faire voir ou tout simplement de participer pour protéger leurs positions.
Amédée Habimana