Située au Sud du pays, la province de Makama partage ses frontières avec deux pays à savoir la Tanzanie et la République démocratique du Congo. Selon le gouverneur Françoise Ngozirazana, cette province est généralement paisible, ce qui permet à la population de vaquer aisément à ses activités. Mais, un défi lié aux conflits fonciers persiste dans cette province. Pour y remédier, Mme Ngozirazana précise que l’administration est à l’œuvre en faisant des descentes sur terrain pour écouter les doléances de la population.
Comme le précise le gouverneur Ngozirazana, la paix et la sécurité sont une réalité dans toutes les communes qui composent la province de Makamba et sur les frontières qu’elle partage avec les pays voisins. La population vaque normalement aux activités quotidiennes. Une grande partie s’occupe de l’agriculture et de l’élevage. « Nous ne manquerons pas de remercier le Bon Dieu qui nous a offert une pluviosité favorable aux cultures, ce qui nous fait espérer une bonne récolte pour cette saison. Nous sommes également en train de prendre des mesures adéquates pour une bonne gestion de la récolte », poursuit Mme Ngozirazana. La province étant composée de plusieurs secteurs, le gouverneur Ngozirazana indique que les habitants sont éveillés au travail pour augmenter la production.
Remédier aux conflits au sein de la population
Malgré cette avancée dans l’augmentation de la production, continue le gouverneur Ngozirazana, des défis ne manquent pas. C’est notamment le cas de certains habitants et administratifs qui ne sont pas encore entrés dans le bain du travail en complémentarité et qui fatiguent les autres. Elle évoque aussi des cas de litiges liés aux conflits fonciers. « Nous avons effectué des descentes au niveau des communes et zones pour recueillir des doléances de la population. « Et notre constat est qu’une grande partie des doléances sont liées aux conflits fonciers. Là où la Commission national des terres et autres biens (CNTB) n’a pas pu terminer les dossiers fonciers, la population reste en conflit. Mais, nous essayons d’y arriver à temps pour calmer la situation en attendant la mise en place d’un autre organe qui s’occupera de ces dossiers», signale-t-elle.
Mme Ngozirazana remercie le gouvernement du Burundi pour sa recommandation aux ministres de faire des descentes au niveau des provinces afin de recueillir les doléances de la population et espère que cela apportera de bons résultats.
Eric Sabumukama