
Mme Ndayishimiye a sensibilisé les jeunes à l’amour du travail et à former des coopératives (Photo Grâce-Divine Gahimbare)
La Première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a prodigué des conseils à ces jeunes dans le cadre d’un atelier de sensibilisation des jeunes élèves de l’Itabu Kigozi, le vendredi 2 juin 2023.
La Première dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a conseillé aux élèves de l’Itabu Kigozi d’aimer lire la Bible et d’être sage. Elle a expliqué, en se référant à la Bible, qu’un enfant sage fait la joie de ses parents. Il ne faut pas confondre la sagesse et l’intelligence. La sagesse dont la Bible parle procure de l’intelligence et l’élève excelle dans différentes matières scolaires. Mais quelqu’un peut être intelligent sans toutefois être sage et aucun n’ignore que la science sans conscience n’est que ruine de l’âme. C’est ainsi, qu’on voit des gens instruits homosexuels ou qui consomment de la drogue, c’est ignorer que notre corps est le temple de l’Esprit Saint, c’est ignorer pourquoi Dieu nous a créés, a souligné la Première dame du Burundi. Elle a conseillé à l’auditoire de ne pas s’adonner à la débauche, de ne pas détruire ce temple dont ils ne sont pas l’architecte. Parlant de l’attirance corporelle, elle leur a demandé de ne pas s’exposer à des occasions de chute notamment d’éviter de rentrer tard.
Elle les a sensibilisé à l’amour du travail et à former des coopératives pour se procurer des biens matériels au lieu d’accepter les avances des hommes ou des femmes plus âgés qu’eux et surtout mal intentionnés. Elle a mentionné que ces liaisons les exposent non seulement aux maladies sexuellement transmissibles mais aussi aux grossesses non désirées dont les complications peuvent les attirer la fistule obstétricale et la stérilité.
Des conseils liés à la santé sexuelle
La Première dame du Burundi a également réagi aux interventions des jeunes élèves en rapport avec les bonnes pratiques nutritionnelles, l’état des lieux de la santé sexuelle et reproductive des jeunes et adolescents et l’état des lieux de la lutte contre le sida. Concernant les jeunes filles qui utilisent les différents moyens de contraception assistés par les centres de santé amis des jeunes, la Première dame a souligné que ces structures de santé devraient compléter les parents et prodiguer des conseils liés à la santé sexuelle au lieu de leur donner des contraceptifs. Ces derniers seraient à l’origine de l’augmentation du phénomène de stérilité selon les experts, a-t-elle souligné.
Grâce-Divine Gahimbare