Le vendredi 29 mars 2024, le gouvernement du Burundi a organisé, au chef-lieu de la province de Karusi, une émission publique animée par les porte-paroles des institutions. Elle a été rehaussée par la présence de Rosine Guilene Gatoni, porte-parole du président de la république du Burundi.
Dans son discours, Mme Gatoni a fait savoir que le président de la république du Burundi remercie et encourage la population burundaise pour les efforts qu’elle ne cesse de ménager pour s’atteler au travail en vue de développer le pays. Au moment où le Burundi se trouve en pleine saison culturale B , le président de la République demande aux cultivateurs de mieux suivre les conseils des techniciens agricoles. Il encourage en outre l’usine de fabrication d’engrais organo-minéraux et de chaux agricole, (Fomi) de tout faire pour disponibiliser à temps les fertilisants pour éviter des retards qui pourraient perturber les agriculteurs. Les administratifs sont également interpellés à mieux suivre la bonne distribution de ces engrais. Cela permettrait aux Burundais de mieux promouvoir le secteur agricole figurant parmi les piliers majeurs de développement du Burundi pour mieux atteindre la vision d’émergence et de développement du Burundi. Mme Gatoni a ensuite indiqué que le numéro un burundais interpelle tout un chacun à maintenir la paix et la sécurité, pilier inévitable du développement. Selon Mme Gatoni, le président de la République invite tout Burundais à promouvoir la propreté n’importe où qu’il soit en vue de se doter d’un Burundi propre. Le programme «Zéro déchet «doit donc être d’application dans tout le pays, une stratégie pour mieux parvenir à la vision d’émergence et de développement du Burundi. Aux parents, le président de la République demande de suivre quotidiennement l’éducation de leurs enfants, futurs leaders du pays. Les élèves sont également interpellés à se consacrer à leurs cursus scolaires car le Burundi a besoin d’intellectuels pour se développer.
La société pétrolière du Burundi offre les espoirs de rompre avec l’insuffisance du carburant
Sur la question de savoir si la Société pétrolière du Burundi(Sopebu) récemment mise en place au Burundi pourrait être une solution pour un problème d’insuffisance en carburant souvent constaté au Burundi, Mme Gatoni a précisé que cette société sera chargée de suivre quotidiennement tout le processus d’approvisionnement en carburant ainsi que sa distribution à la population. Elle pourra même mener des études y relatives, selon Mme Gatoni. Dans ses précisions, Mme Gatoni n’a pas manqué de tranquilliser les personnes tant morales que physiques œuvrant dans le secteur pétrolier au Burundi qui croient qu’elles pourront être rayées de la liste des commerçants de ces produits. Selon elle, la loi régissant la Sopebu permet à toute personne morale et physique d’être actionnaire de cette société, sous la direction de la Sopebu. Mme Gatoni a enfin souligné que les Burundais doivent s’atteler davantage aux travaux de développement en vue d’accélérer la mise en œuvre de la Vision d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060. De cette manière, a-t-elle renchéri, le Burundi aura non seulement la production pour consommer mais aussi pour exporter, en vue de se doter suffisamment de devises dont il aura besoin.
Les retraités peuvent espérer qu’ils pourront percevoir des revenus que l’Etat leur a promis
Sur la question de savoir quand sera mis en application le décret présidentiel permettant aux retraités de la fonction publique de continuer à percevoir les salaires qu’ils percevaient lors de leur dernier mois de prestation de service, le secrétaire général de l’Etat Jérôme Niyonzima tranquillise les concernés. En effet, a-t-il justifié, l’Etat a constaté que ses employés peuvent se retrouver dans une situation financière critique lors de leur retraite. C’est dans ce cadre que l’Etat a décidé de les appuyer de cette manière. Toutefois, M. Niyonzima a souligné qu’il s’agit d’un travail qui demande beaucoup d’attention pour éviter de probables erreurs ou omissions. Les retraités peuvent donc espérer que cette décision sera mise en œuvre car les lois accompagnant le décret présidentiel y relatif sont en train d’être mises en place. M. Niyonzima a aussi apporté ses éclaircissements sur les mauvaises relations bilatérales qui se constatent actuellement entre le Burundi et le Rwanda. Selon lui, le Burundi a fermé ses frontières avec le Rwanda suite aux perturbations de la sécurité par le mouvement terroriste Red-Tabara. Cette mésure a été prise en vue de protéger la population burundaise. Il a en outre précisé qu’il n’y a pas de dialogues en cours entre ces deux pays. Selon lui, il s’agit plutôt du président de la communauté de l’Afrique de l’Est qui est en train de collecter les avis des concernés pour rétablir la paix et la sécurité au sein de cette communauté.
Les industriels peuvent se préparer à mieux démarrer leurs activités
Felix Ngendabanyikwa, porte parole du ministère ayant l’énergie et mines dans ses attributions a tranquillisé la population burundaise qui fait actuellement face à l’insuffisance du courant électrique et de l’eau potable. En effet, a-t-il justifié, les tests des barrages de Rusumo et de Kaburantwa sont en cours et se termineront dans trois mois. Cela se fait selon lui, dans le but d’éviter tout incendie qui porterait préjudice aux consommateurs. M. Ngendabanyikwa a, en outre, précisé que d’autres efforts sont en train d’être fournis dans ce secteur. Les industriels et autres consommateurs du courant électrique peuvent ainsi se préparer à mieux démarrer leurs activités génératrices de revenus en vue d’augmenter la production nationale. S’exprimant sur la question relative à la pénurie d’eau, M. Ngendabanyikwa a fait savoir que les équipements nécessaires pour faire parvenir l’eau potable aux citadins sont déjà disponibles. Les consommateurs peuvent donc espérer que de tels problèmes ne se produiront plus.
L’Anagessa s’est bien préparée pour collecter la récolte de la population
Clément Nkurunziza, porte-parole du ministère ayant l’agriculture dans ses attributions a quant à lui indiqué qu’après l’appel lancé par le chef de l’Etat aux Burundais, la récolte du maïs a été bonne. La quantité récoltée a été ainsi grande par rapport aux prévisions, ce qui a fait qu’il y ait des retards dans l’octroi de fonds à certains cultivateurs qui avaient acheminé leur récolte vers l’Anagessa. Cette dernière s’est ainsi suffisamment préparée pour mieux collecter la récolte du maïs de toute la population qui le souhaite. Il a saisi cette occasion pour demander aux commerçants mal intentionnés et qui achètent cette récolte à bas prix, de rompre avec cette mauvaise pratique qui n’avantage en rien le cultivateur burundais. Il a précisé que la récolte qui sera collectée sera redistribuée à la population burundaise à un prix abordable. Ceux qui auront vendu leur récolte à l’Anagessa seront les premiers à être privilégiés dans la redistribution de cette récolte.
Les étapes pour mettre en place le Code électoral sont en cours
Pierre Nkurikiye, porte-parole du ministère ayant le développement communautaire dans ses attributions a informé que ce ministère a terminé la phase de préparation du Code électorale et les autres institutions concernées sont en train de l’analyser. A la question de savoir pourquoi l’ancien Représentant légal et président du congrès national pour la liberté( CNL)n’ a pas été autorisé par ce ministère à organiser l’assemblée générale en vue d’élire un autre Représentant légal et président du parti, M. Nkurikiye a répodu qu’Agathon Rwasa n’est pas parvenu à organiser cette assemblée en suivant les instructions du ministère pour garder la paix et la sécurité. C’est ainsi qu’un autre du nom de Nestor Girukwishaka a été légalement élu comme représentant légal et président de ce parti. Il a saisi de cette occasion pour rappeler que ce ministère ne tolérera jamais toute personne qui aura l’intention de perturber la sécurité nationale.
Tharcisse Sibonkomezi