Sous l’égide du président de la République Evariste Ndayishimiye, les membres du gouvernement ont entamé, le mardi 11 avril 2023 au chef –lieu de la province de Gitega, une retraite de deux jours. Cette dernière a pour objectif d’analyser le budget général de l’Etat, exercice 2023-2024.
« Le nouveau budget, exercice 2023-2024 n’a aucune ressemblance avec celle de l’année passée car nous avons déjà relevé les défis qui handicapent le développement du pays. Pour cela, nous devons être sur la même longueur d’onde, que ce soit les membres du gouvernement, les deux chambres du parlement, pour pouvoir tracer le chemin à suivre », a souligné Evariste Ndayishimiye, président de la République. Il est possible qu’en 2040, le Burundi soit un pays émergent, c’est-à-dire un pays qui assure le bien-être de la population, et un pays où règnent la paix et la sécurité. Pour y arriver, il faut une bonne restructuration du budget général de l’Etat.
Pour le chef de l’Etat, c’est aussi une occasion de faire une introspection pour évaluer le pas déjà franchi. A cet effet, à la fin de l’année budgétaire, chaque ministère doit s’évaluer pour pouvoir entamer une nouvelle étape. Il a aussi précisé que le gouvernement mis en place en 2020 a pour objectif d’assurer le développement de la population et du pays. Ainsi, il doit y avoir un pas franchi, et le pays doit avoir une vision bien claire.
Le Burundi a organisé à la fin de l’année 2021, le Forum national sur le développement du Burundi qui a vu la participation des Burundais y compris la diaspora burundaise. « Il y a eu plusieurs contributions qui vont permettre au pays d’aller de l’avant. C’est ainsi que nous sommes entrés dans le nouveau système du budget-programme », a rappelé le président de la République.
Yvette Irambona