Dans un entretien avec le directeur provincial de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage en province de Gitega, Oscar Uwikunda présente les statistiques relatives à la quantité des fertilisants organo-minéraux de Fomi déjà disponibles pour la saison culturale A en cours. Plus de 87% d’engrais chimique de type Imbura sont disponibles.
Comme le précise le DPEAE à Gitega Oscar Uwikunda, les prévisions en quantités de fertilisants organo-minéraux commandées sont faites selon les superficies cultivables dans toute la province pour chaque saison. M. Uwikunda fait savoir que les quantités de fertilisants Fomi de type Imbura prévues pour cette saison en cours étaient de 6 257,50 tonnes mais celles qui sont disponibles sont 547,180 tonnes donc 87,41%. Pour 1 440,70 tonnes de Fomi de type Totahaza prévues, 997,825 tonnes sont disponibles donc on est à 69,29%. Pour 45,43 tonnes de Fomi Bagara prévues, 52,025 tonnes sont disponibles donc on est à un pourcentage de 114,5. Pour Fomi de type Dolomie, 994,95 tonnes étaient prévues, et 1 737,80 tonnes sont disponibles, donc on est à 174,6%.
M. Uwikunda indique que chaque culture possède son fertilisant spécifique. Le fertilisant de type Imbura est une fumure de fond utilisé au moment du semis pour toutes les cultures. Fomi Totahaza est utilisé pour les céréales après le sarclage pour donner la vigueur aux plantes. Fomi Bagara est utilisé pour les tubercules ou cultures pérennes. Ce fertilisant aide à ces cultures à constituer des réserves nutritives dans les cerises.
Des séances de sensibilisation sur l’usage des fertilisants sont nécessaires
A la question de savoir si la population connait l’usage de ces variétés de fertilisant, le DPEAE Uwikunda affirme qu’au début de chaque saison, des réunions de sensibilisation sont organisées par les agronomes et moniteurs agricoles sur l’usage de ces variétés. « Par l’exemple l’année dernière, accompagné par le gouverneur de la province de Gitega, nous sommes passés dans toutes les zones de la province pour démontrer à la population comment utiliser chaque type d’engrais pour chaque culture », précise le DPEAE. Ce dernier fait savoir que des séances de sensibilisation sont toujours nécessaires car ce n’est pas toute la population qui répond convenablement à ces séances de démonstration sur l’usage de ces engrais. Il est probable qu’il y a des gens qui ne savent pas leur usage. Le DPEAE ajoute que les quantités des fertilisants varient chaque saison selon les superficies cultivables estimées dans toute la province.
Eliane Nduwimana