Le président de la République, Evariste Ndayishimiye, a tenu, le lundi 13 mai 2024 au chef-lieu de la Province de Cibitoke, une réunion à l’intention du corps du sécurité. Le but était d’évaluer la situation sécuritaire qui prévaut dans cette localité.
Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a d’abord apprécié le travail accompli par le corps de sécurité en général dans tout le pays et dans la région Ouest en particulier. « S’il y a un climat apaisé dans le pays, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de malfaiteurs qui perturbent la sécurité. Par contre, ces derniers constatent que les forces de l’ordre veillent toujours sur la sécurité pour traquer tout malfaiteur », a mentionné le chef de l’Etat. Il a indiqué que l’objectif de cette réunion est d’évaluer la situation sécuritaire qui prévaut dans cette localité afin de se donner des conseils sur les mesures à prendre pour renforcer la paix et la sécurité dans tout le pays. Il n’a pas manqué de signaler que les descentes pareilles vont se poursuivre dans d’autres provinces du pays.
Multiplier les initiatives de développer le pays
En marge réunion, le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a visité les éleveurs modernes de lapins et de porcs sur la colline Gifugwe en commune Gihanga de la province de Bubanza.
Il a profité de cette occasion pour interpeller la population de cette localité, à veiller sur la paix et la sécurité, sources du développement durable.
Pour réussir la vision du Burundi 2040-2060, il a fait un clin d’œil à toute la population en général et à celle de la province de Bubanza en particulier, de s’atteler aux travaux d’agriculture et d’élevage. Il l’a incitée d’emboiter le pas aux éleveurs pour multiplier les initiatives visant à développer le pays.
Pour faire face aux changements climatiques, le chef de l’Etat a demandé à la population de cette localité de planter les arbres fruitiers comme les avocatiers, les manguiers et les orangers. Il l’a encouragée à creuser les courbes de niveau pour prévenir les érosions qui viennent des hautes collines.
Quant aux défis auxquels la population de la province de Bubanza fait face, le chef de l’Etat a accepté que dans un mois, la question du manque d’eau potable sera résolue. Il a donné une lueur d’espoir que d’autres préoccupations seront traitées au fur du temps.
Rose Mpekerimana