Le vendredi 11 octobre 2024, au chef-lieu de la province de Bururi, une émission a été animée par les porte-parole des différentes institutions étatiques à l’endroit de la population burundaise dans le cadre de répondre aux différentes questions de l’heure notamment la hausse du prix du sucre Sosumo (Société sucrière de Moso).
Au chef-lieu de la province de Bururi s’est tenue une émission publique le vendredi 11 octobre 2024. Après le mot liminaire du porte-parole du chef de l’Etat Rosine Gatoni relayant le message de solution du président de la République Evariste Ndayishimiye, les porte-paroles des institutions étatiques ont répondu aux préoccupations des journalistes en premier lieu et de la population en second lieu. Ainsi, à propos de la question de la hausse des prix du sucre produit par Sosumo, le porte parole du ministère en charge du commerce Onesime Niyukuri a fait savoir qu’une commission a été mise en place pour étudier le prix qui conviendrait à l’entreprise Sosumo et à la population. M. Niyukuri indique que cette commission sortira son rapport d’ici peu de jours. En ce qui concerne la pénurie du carburant qui s’observe surtout en ce qui est du Mazout, Jérôme Niyonzima, porte-parole du gouvernement burundais a indiqué que la situation actuelle est à féliciter car les efforts déjà réalisés sont remarquables. Il demande à la population de patienter car ce problème également sera bientôt résolu.
Dans le domaine de la santé, le porte-parole du ministère de la santé publique et de la lutte contre le sida fait savoir que la maladie MPox existe au Burundi mais que des mesures pour faire face à cette pandémie ont été mises en place et que, jusqu’à maintenant, cette maladie n’a tué personne. Dans le secteur de la justice, à propos des questions concernant des prisonniers qui purgent leur peine et qui restent incarcérés, la porte parole du ministère en charge de la justice a fait savoir que plusieurs initiatives ont été réalisées dans le cadre de désengorger les prisons. Elle a ensuite indiqué que des enquêtes sont en train d’être menées afin de trouver une solution à ce problème et que d’ici peu, ce problème trouvera une solution une fois pour toutes. Dans le domaine agricole, le porte parole du ministère en charge de l’agriculture, Clément Ndikumasabo a indiqué que même, si 400 tonnes de semences de maïs venues de la Zambie ont été insuffisantes par rapport aux besoins de la population, il y a encore 400 tonnes restantes qui sont en cours de chemin pour pouvoir couvrir cette saison culturale. Il a invité la population à essayer aussi les semences sélectionnées localement afin de combler le vide.
Du côté de l’éducation, les enseignants touchés par le redéploiement, Liboire Bigirimana, porte-parole dudit ministère a indiqué que tout enseignant désirant regagner son ancien poste de travail doit le signaler et le demander via des voies déjà mise en place comme le whatsapp où il a même donné son numéro whatsapp pour pouvoir le contacter en cas de besoin. Dans le domaine de la défense nationale Gaspard Baratuza porte parole dudit ministère s’est exprimé sur la question concernant les civils travaillant au sein dudit ministère qui n’ont pas pu avoir leurs indemnités. M. Baratuza indique cette question est prise à l’agenda et que bientôt elle sera réglée. Pour les questions individuelles, la population a été envoyée chez les conseillers à la présidence pour être écoutée et aidée en cas de besoin.
Léopold Maroha