M. Nduwimana fait savoir que s'il n'y a pas d'électricité, il est difficile de se développer
La population de la province de Bururi se dit fière du projet du gouvernement de l’électrification en milieu rural. « Mais, il y a encore un pas à franchir, car deux sites seulement ont bénéficié du courant électrique. Nous avons encore besoin du soutien du gouvernement». Cela ressort des propos de Jean Nduwimana, conseiller du gouverneur de la province de Bururi, chargé des affaires socioculturelles, lors de la descente sur terrain effectuée dernièrement par la direction générale de l’Agence burundaise de l’électrification rurale (Aber) dans certaines provinces.
Nicodème Barakayigo, un Mutwa de la colline Murarana, zone Muzenga, en commune et province de Bururi se dit fier du projet du gouvernement de l’électrification en milieu rural mis en œuvre par l’Aber, dans toutes les provinces du Burundi. M. Barakayigo a dit que l’électricité a une grande importance pour toute la population, sans oublier les Batwa. Il a dit que le courant électrique leur permettra de vivre dans un endroit éclairé et d’aboutir au développement durable, à travers les activités génératrices de revenus qui nécessitent l’énergie électrique, notamment la menuiserie, etc. Selon M. Barakayigo les Batwa de la colline Murarana ne sont pas en mesure d’acheter leurs propres compteurs, à cause de leurs faibles revenus. Il demande au gouvernement du Burundi de leur fournir des compteurs électriques, pour leur permettre de réaliser des projets de développement comme les autres.
Jean Nduwimana, le conseiller du gouverneur de la province de Bururi, chargé des affaires socioculturelles a signalé que la population de Bururi est très fière du soutien de la part du gouvernement du Burundi via l’Aber. D’après M. Nduwimana, l’énergie électrique booste le développement, car il y a des activités qui nécessitent de l’électricité, a-t-il signalé.
Néanmoins, M. Nduwimana a fait savoir qu’il y a encore un pas à franchir, car deux sites seulement ont bénéficié du courant électrique. Il s’agit de Nema-Mibira et Ruzirarwasanga. « Nous avons encore besoin du soutien du gouvernement, car il y a des sites qui ont encore besoin d’être éclairés, a-t-il insisté.
Eric Mpayimana, directeur général de l’Aber, a fait savoir qu’au niveau de la planification à court terme, l’Aber veut atteindre le maximum possible des villages au niveau de toutes les communes du pays.
Alexandre Niyonzima (Stagiaire)
