A l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme rurale, Le point focal genre à l’Isabu (Institut des sciences agronomiques du Burundi) indique que l’implication de la femme rurale dans la protection de l’environnement s’avère important. Elle interpelle les intervenants dans le secteur de la promotion de l’agriculture et l’Environnement, de toujours impliquer les femmes autant que les hommes dans les séances d’information et de sensibilisation afin d’avoir les résultats satisfaisants dans la protection de l’environnement.
Marie Bernadette Hakizimana, point focal genre à l’Isabu, fait savoir que la femme rurale est présente dans les travaux champêtres, dans la gestion des déchets ménagers, dans les techniques modernes de l’agriculture dans le but de l’augmentation de la production, etc : « Au cours des travaux champêtres, est dans la plupart des cas, c’est la femme rurale qui s’occupe du sémis, des activités prévues entre le semis et la récolte. Lorsqu’il n y a pas d’eau propre dans son village, c’est à elle de se débrouiller où elle peut la trouver pour que les activités ménagères continuent comme à l’ acoutumée. Quant à la protection des terres cultivables, c’est souvent la femme rurale qui intervient dans le traçage des courbes antiérosives et dans la plantation des herbes anti érosives », précise-t-elle.
Les hommes s’entraident souvent avec leurs femmes
Mme Hakizimana ne nie pas que les hommes appuient avec leurs femmes dans la protection de l’environnement. Mais, elle mentionne que c’est dans la plus part des cas les femmes qui s’occupent des activités qui protègent les terres cultivables.
C’est dans cette optique que, notre source interpelle les administratifs à la base, les agronomes ainsi que les partenaires appuyant les actions de la protection de l’environnement, de toujours impliquer les femmes autant que les hommes, dans les séances d’informations et de sensibilisation sur différents techniques de la protection de l’environnement. Cela pourrait améliorer le savoir-faire des femmes et contribuer à la promotion de l’environnement et la lutte contre le changement climatiques.
Rose Mpekerimana