
Cette journée a été célébrée sous le thème « Le rôle des technologies d’information dans l’évaluation des risques
Sous le thème « Le rôle des technologies d’information dans l’évaluation des risques », le Burundi a célébré, le mercredi 1er mars 2023, la Journée mondiale de la protection civile, édition 2023. Les cérémonies se sont déroulées à Sororezo dans la zone Rohero de la commune Mukaza en mairie de Bujumbura. Dans son mot de circonstance, le secrétaire permanent au sein du ministère ayant la protection civile dans ses attributions (MIDCSP), André Ndayambaje, informe que l’objectif de la célébration de ladite journée est d’attirer l’attention du public sur le rôle de la protection civile dans la gestion des risques.
Depuis son adhésion à l’Organisation internationale de la protection civile(OIPC) le 19 février 2009, le Burundi se joint aux autres pays du monde pour célébrer la Journée mondiale de la protection civile, le 1er mars de chaque année. Le secrétaire permanent au sein du ministère ayant la protection civile dans ses attributions, André Ndayambaje, informe que l’objectif de la célébration de ladite journée est d’attirer l’attention du public sur le rôle de la protection civile dans la gestion des risques et d’inciter les pouvoirs publics, privés, les sociétés civiles à s’y impliquer, de prévenir et de trouver des solutions en cas des catastrophes.
Anicet Nibaruta, directeur général de la protection civile et de la gestion des catastrophes estime que le thème de cette année, «le rôle des technologies d’information dans l’évaluation des risques» permet de montrer l’importance de la collecte de données, de leur traitement et diffusion pour des actions d’anticipation en vue d’une résilience communautaire face aux catastrophes et l’atténuation des chocs. Il a précisé que la célébration de cette journée mondiale est une occasion d’évaluer les progrès réalisés, d’identifier les défis rencontrés et d’établir une projection pour mieux secourir les personnes, protéger leurs biens et sauvegarder l’environnement.
Production d’une cartographie multirisque, un des progrès réalisés
M.Nibaruta a informé que la plus value des actions est la production d’une cartographie multirisque. Cet outil de planification et de prise de décision, permet de comprendre les risques pour mieux gérer leurs effets qui deviennent de plus en plus dévastateurs. Il a ajouté également que parmi d’autres réalisations figurent l’aménagement d’un grand ravin en perpétuelle destruction au quartier Gasekebuye. Un autre ravin qui menaçait l’école fondamentale de Mugomere II a été réhabilité et le cimetière qui est proche du centre urbain de Rumonge a été protégé.
Les défis ne manquent pas
Parmi les défis rencontrés, M.Nibaruta a cité l’insuffisance de ressources humaines qualitatives et quantitatives, du matériel et des équipements de secours. A ceci, a-t-il dit, s’ajoutent l’absence d’un mécanisme national d’alerte précoce multirisque, l’Ecole nationale de protection civile mise en place en 2004 mais jusqu’à maintenant non opérationnelle etc.
Doter à la protection civile des équipements adéquats
Nibaruta a suggéré de doter à la protection civile un personnel jeune et dynamique, formé dans divers domaines de secours; des équipements et matériels adéquats et suffisants pour lutter contre les incendies mais aussi permettant les secours maritimes, le transport des blessés, la dépollution… Il demande aussi un appui à la protection civile, pour se doter des unités spécialisées de recherche et sauvetage, y compris une brigade canine pour la recherche des victimes de catastrophes sous les décombres.
Donathe Ndayisenga