Lors de la présentation des résultats de l’étude sur le diagnostic et l’écosystème de l’identification au Burundi, le mardi 2 juillet 2024, les participants ont fait des interventions. Cette identification permettra d’avoir une base de données fiable et jouera un rôle important dans la planification. Pour parvenir à des résultats escomptés, il a été suggéré de prendre en compte la réalité du pays, d’y accorder plus d’attention pour éviter des erreurs ou des tricheries éventuelles.
Au cours de cette réunion qui avait été rehaussée par le ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Martin Niteretse, celui-ci a d’abord tenu à clarifier le but ultime du projet concernant l’identification au Burundi. «ID for Development», l’identification pour le développement, est un projet qui va permettre d’avoir un système d’identification fiable, dont différents secteurs auront besoin pour constituer leurs bases de données fiables. Donc, ce système d’identification servira de base pour la planification dans différents domaines.
Au vu de l’importance de ce travail, les participants ont suggéré qu’il y ait de la rigueur et beaucoup plus d’attention dans sa réalisation, pour éviter les erreurs ou des tricheries éventuelles. Aussi, la prise en compte de la réalité du pays doit être de mise. Le ministre en charge de l’intérieur a en effet insisté sur le fait de mener à bien le travail, afin d’avoir «une cartographie réelle et un tableau de bord réaliste». Selon le ministre Niteretse, le gouvernement du Burundi reconnaît que la digitalisation des services publics est un impératif pour accélérer la croissance économique. De ce fait, il a appelé les ministères à prendre les devants dans l’appropriation de ce projet.
Au cours de cette réunion, des inquiétudes autour des résultats présentés ont été soulevées concernant notamment le délai de finalisation du travail, la protection des données, etc. Face à ces préoccupations, le chef de mission de la société Sofrocom qui a élaboré l’étude a tranquillisé les différents intervenants.
La réalisation de ce projet rentre dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d’appui aux fondations de l’économie numérique (Pafen), financé par la Banque mondiale. Rappelons que le rapport a été reçu avec des recommandations de considérer aussi les interventions émises pour que le document final soit prêt à la fin du mois de juillet.
Claude Hakizimana