Lors du lancement du projet de résilience des transports au Burundi (PRT), le vendredi 22 septembre 2023 dans la province de Ngozi, le ministre des Infrastructures, de l’équipement et des logements sociaux a donné quelques orientations pour faire de ce projet, un modèle à suivre.
Si le Burundi veut être une économie émergente en 2040, il faut innover. « Nous devons travailler très fort, jour et nuit, ne laissant personne derrière. Dans le cadre de cette vision, le secteur des transports doit jouer un rôle. Aucun pays ne peut se développer sans infrastructures de transport, sans moyens de locomotion sûrs», a souligné le ministre en charge des infrastructures, Dieudonné Dukundane. Il a indiqué que la participation du secteur privé est sollicitée et le projet de résilience des transports au Burundi doit innover, nourrir des réflexions pour avoir les premières sections de routes financées sous un modèle de péage routier. « Nous voulons que le secteur privé investisse dans les infrastructures de transports et les usagers vont payer. Nous sommes en train de préparer un projet de loi pour donner la chance aux investissements privés», a dit le ministre Dukundane.
Surmonter quelques défis en termes de temps
Le ministre en charge des infrastructures a invité les gestionnaires du PRT à surmonter quelques défis en appliquant des formules semblables aux acquisitions anticipées pour surmonter quelques défis en termes de temps. Du fait que l’actualisation des études de faisabilité pour la route Gitaza-Bujumbura est en cours et devrait être prête en décembre 2023 ou en janvier 2024. C’est à ce moment qu’on pourra commencer le lancement des appels d’offres pour le recrutement des entreprises de construction. « Le pays va attendre une année pour voir la première entreprise de construction mobiliser ses équipements. Dans une année, on aura perdu beaucoup de choses. Si la route Gitaza-Bujumbura devrait être construite dans l’immédiat et les boulevards Mwambutsa et Melchior Ndadaye, les routes d’accès devraient être construites de façon accélérée, on aura sauvé ou limité les pertes en termes d’inefficience parce que les usagers de ces routes peinent. Ils souffrent des nids de poule dans la route Kanyosha et Kabezi, les gens y passent trop de temps et les véhicules s’usent», a déploré le ministre. Il a conseillé aux gestionnaires du projet de lancer l’avis à manifestation d’intérêt pour la construction pendant qu’ils finalisent l’actualisation des études de faisabilités.
Grâce Divine Gahimbare