Le transport en commun ralentit son avancée normale au module de la Vision nationale 2040-2060. Outre la carence du carburant qui aggrave la situation, l’effectif des bus de transport en commun reste minime par rapport à l’effectif des passagers. Edouard Nyandwi, directeur des transports intérieurs, indique le lundi 16 juin 2025 que le ministère en charge du transport a déjà commencé la sensibilisation à l’utilisation des automobiles électriques. Le programme de transition vers la mobilité électrique s’avère une solution durable.

La population qui se déplace à l’aide des véhicules de transport en commun en mairie de Bujumbura se lamente que le manque de bus qui se manifeste quelquefois aux parkings n’est pas seulement lié au problème de carburant. Les conducteurs dernièrement entretenus avec la presse quotidienne « Le Renouveau du Burundi » disent que l’insuffisance de bus date depuis le retrait de vieux bus qui pourraient causer des accidents routiers.
Charles Ntirampeba, secrétaire général de l’Atrabu (Association des transporteurs du Burundi) indique que la mairie de Bujumbura compte plus de mille bus coaster enregistrés qui sont encore en service. «Compte tenu du quota de 50 litres de mazout par bus et par jour, environ quatre cents bus seulement sont servis. Vous voyez que le nombre servi est inférieur à la moitié du total des bus. Il faudrait que la Sopebu (Société pétrolière du Burundi) augmente la liste jusqu’au maximum possible. Quand elle sert ne fusse que huit cents bus coaster seulement par jour, vous verrez un changement très remarquable sur les files d’attente des passagers car ils sont appuyés par les minibus.», dit-il.
Charles Ntirampeba affirme que le quota de 50 litres de mazout par jour ne suffit pas pour parcourir quinze tours du centre-ville au quartier d’affectation. «La semaine-témoin promise par la Sopebu et la municipalité de Bujumbura pour analyser et constater la véracité ou la fausseté de cet argument n’a pas eu lieu, il y a un mois.», ajoute-t-il.
Exonération à l’importation des bus électriques
Au sein du ministère en charge du transport, Edouard Nyandwi confirme la carence de bus de transport en commun malgré aussi le problème de carburant. Pour palier ces défis, plusieurs projets sont mis en œuvre dont l’exonération à l’importation des bus électriques. «Nous avons commencé la sensibilisation de l’utilisation des véhicules électriques. Ce programme de transition vers la mobilité électrique s’avère une solution durable. Elle répond non seulement au problème de carburant, mais aussi aux conditions de protection de l’environnement et au respect des mesures de lutte contre la pollution comme prévues par les lois nationales et internationales.», dit-il.
Edouard Nyandwi fait savoir que le gouvernement du Burundi passe des années avec des droits multi-exonérations dans ce secteur de transport pour les entrepreneurs qui importent de grands bus de transport en commun dépassant trente-neuf places pour les passagers. «Le gouvernement a rendu facile l’importation des bus neufs main-droite dont les places dépassent trente-neuf personnes en enlevant les impôts obligatoires d’importation. Il favorise les bus main-droite (volant à gauche et portes à droite) pour lutter contre les accidents qui peuvent être causés par l’ouverture des portes et la sortie des passagers suivant les sens de roulage de notre code routier au Burundi », explique-t-il.
Médard Irambona (Stagiaire)