Le Premier ministre Gervais Ndirakobuca a successivement accordé le jeudi 24 août 2023 au Palais présidentiel Ntare Rushatsi, l’audience à l’ambassadrice de la République unie de Tanzanie Jilly E.Maleko, au Représentant Résident du Pnud (Programme des Nations-unies pour le développement) au Burundi Mathieu Ciowela et enfin, à la Représentante de la Banque mondiale au Burundi Hawa Wagué. Les échanges ont porté sur le renforcement de la coopération pour le développement du Burundi.
« Jilly E. Maleko, ambassadrice de la République unie de Tanzanie, est au terme de son mandat, c’est pour cette raison qu’elle était venue présenter ses adieux au Premier ministre. Elle est très contente du travail accompli au Burundi. Elle a bien collaboré avec les autorités burundaises et se dit aussi satisfaite du niveau du développement atteint par le Burundi ». Tels sont les propos de Festin Ntiyumvamabwire, chef de bureau de la Communication à la Primature.
La Tanzanie et le Burundi collaborent dans des secteurs variés notamment l’énergie, la santé, l’éducation, l’agriculture, l’élevage sans oublier le projet de construction du chemin de fer reliant le Burundi et la Tanzanie. La sécurité sur les frontières a été également évoquée et les deux hautes personnalités ont trouvé qu’elle est bonne.
Gervais Ndirakobuca a salué les relations de fraternité de longue date qui existent entre le Burundi et la Tanzanie. Ce sont des pays frères étant donné que la Tanzanie a payé un lourd tribut pendant les périodes difficiles que notre pays a traversées. Pour M. Ndirakobuca, le Burundi ne ménagera aucun effort pour le renforcement continuel de ces relations.
Présenter le futur programme du Pnud
D’après Mathiew Ciowela, Représentant Résident du Pnud, il a brossé au Premier ministre le plan de leur programme qui tend à sa fin car, il a été élaboré pour la période de 2019 à 2023. Il lui a également présenté le futur programme qui a été élaboré en étroite consultation avec les services du gouvernement sur le leadership des Comités de pilotage bien placés par le ministère en charge des affaires étrangères.
« Ce programme sera examiné le mois prochain par le Conseil d’administration du Pnud à New-York. C’était également l’occasion de reconnaître et saluer la participation et l’engagement des structures gouvernementales avec lesquelles nous travaillons dans la mise en œuvre des différents programmes et projets, qui ont été très dynamiques dans l’atteinte des résultats que nous avons pu réaliser », a expliqué M. Ciowela.
Pour M. Ciowela, il faut aussi reconnaître que, dans l’exercice des activités, les défis ne manquent pas. « Dans le cadre d’une bonne collaboration, nous avons essayé d’appuyer et obtenir des résultats qui sont quand même importants, et nous allons assurer sa mise en échelle et sa capitalisation dans le cadre du prochain programme », a-t-il précisé.
La mise en œuvre des projets par la Banque mondiale
Quant à Hawa Wagué, représentante de la Banque mondiale au Burundi, elle a indiqué qu’ils ont échangé sur l’état d’avancement du porte feuille de la Banque mondiale au Burundi, la mise en œuvre des projets et les mesures à prendre pour pouvoir accélérer cette mise en œuvre afin d’avoir plus d’impact sur la population. « On a un porte feuille large de plus de 1 200 000 000 de dollars américains dans plusieurs secteurs notamment le secteur de l’énergie ».
Pour cela, les deux hautes personnalités ont discuté du projet Jiji Murembwe et les autres projets notamment, ceux d’intégration régionale et du développement intégré de l’agriculture, la construction du pont sur la rivière Rusizi, bref, ils ont fait un état sur les projets, et de s’assurer que tout est mis en œuvre avec une bonne exécution de ces projets, avec un impact positif sur la population.
Mme Wagué a saisi cette occasion pour féliciter le Premier ministre par rapport à l’approbation du programme du FMI (Fonds monétaire international) avec le Burundi. « Ceci va nous permettre au niveau de la Banque mondiale de pouvoir engager des discussions sur les réformes, et voir dans quelles mesures on va apporter un appui budgétaire au pays », a-t-elle souligné.
Yvette Irambona