Le Premier ministre du Burundi, Gervais Ndirakobuca a tenu, le mardi 16 juillet 2024, une réunion d’évaluation du Plan de travail et budget annuel (PTBA), exercice 2023-2024 pour les projets nationaux financés par les partenaires au développement. Le taux de décaissement pour les projets financés par la Banque Mondiale, exercice 2023-2024 est passé de 17% à 35%. La réunion a été tenu à huis clos.
Après la réunion, le porte-parole du Premier ministre, Moïse Nkurunziza s’est adressé à la presse. Il a indiqué que le Premier ministre a rencontré les coordinateurs des projets nationaux financés par les partenaires au développement pour évaluer l’état des lieux dans leur mise en œuvre. C’était une occasion de discuter sur les défis rencontrés afin de trouver les stratégies d’améliorer le taux de décaissement. Il a fait savoir que pour l’exercice 2023-2024, le taux de décaissement pour les projets financés par la Banque Mondiale est passé de 17 % à 35%, ce qui a fait que le Burundi soit classé en 2ème position pour les projets financés par la Banque Mondiale en Afrique.
Certains défis freinent l’exécution des projets
M. Nkurunziza a souligné qu’au cours des échanges, les coordinateurs des projets ont énuméré les défis qu’ils ont rencontré dans l’exécution des projets pour l’exercice 2023-2024. Parmi ces défis, la pénurie du carburant vient en premier lieu. Pour cette question du carburant, le porte-parole du Premier ministre a précisé que ce dernier a reconnu les efforts déployés par certains projets en s’approvisionnant eux-mêmes au carburant. Car, il y a eu une dérogation pour certains projets de s’approvisionner eux -mêmes le carburant, mais certaines failles se remarquent. C’est pour cette raison qu’une commission de cinq personnes présidée par le Secrétaire permanent au ministère en charge des infrastructures a été mise en place. Cette commission a un délai de 10 jours et elle va donner un avis technique au gouvernement afin de prendre des mesures qui pourront répondre efficacement à la pénurie du carburant surtout pour ces projets nationaux étant donné qu’ils ont besoin de plus de carburant. Cela va permettre de faire face aux retards dans l’exécution des projets. Les autres défis évoqués par ces coordinateurs des projets sont dus au changement climatique et au glissement des terrains.
Une communication transparente est très importante
Le porte-parole du Premier ministre a fait savoir qu’au cours de cette réunion, le Premier ministre a donné des recommandations à l’endroit des coordinateurs des projets. Il leur a recommandé une communication transparente entre la hiérarchie, c’est-à-dire les responsables de ces projets avec les comités techniques, les comités de pilotage, les ministères sous leurs tutelles, mais aussi le ministère en charge des finances. M. Nkurunziza a souligné que le Premier ministre a félicité ces coordinateurs des projets pour l’étape déjà franchi concernant le taux de décaissement. Il leur a conseillé de continuer dans ce sens et même rehausser le taux de décaissement pour l’exercice budgétaire 2024-2025.
Fidès Ndereyimana
Edith Rehema (Stagiaire)