
Le premier ministre salue l'état d'avancement des réalisations du gouvernement
Selon le Premier ministre, le taux des réalisations des ministères au cours du premier semestre varient entre 31,3% et 48% avec une moyenne de 39,9%. Tandis que le taux maximal d’évaluation des réalisations pour le semestre est de 50%.
M. Bunyoni a fait savoir que six ministères ont eu une note supérieure à la moyenne, trois ministères ont une note plus ou moins égale à la moyenne (39%) au moment où six autres ont une note inférieure à la moyenne.
«Trois ministères se sont démarqués en obtenant la plus grande note, supérieure ou égale à 47%. Il s’agit du ministère en charge des finances, le ministère de la justice et le ministère en charge du développement communautaire», a-t-il souligné.
Le Premier ministre Bunyoni a salué les résultats des réalisations de ce premier semestre et a profité de l’occasion pour remercier les ministres qui ont travaillé assidûment pour la mise en application du programme du gouvernement.
L’impact de Covid-19, l’un des défis
Malgré les réalisations largement positives à mi-parcours, les défis n’ont pas manqué. Ces derniers sont liés, entre autres, à l’adéquation des dépenses de l’Etat, nécessaires pour le développement du pays aux ressources réellement disponibles grâce à une gestion responsable des finances publiques, à l’impact négatif dû à la pandémie de Covid- 19 sur la mise en œuvre de certaines actions prévues dans le plan d’action annuel.
La mise en application du programme du gouvernement pour le 1er semestre s’est principalement appuyée sur les ressources nationales avec, dans une certaine mesure, la contribution de certains partenaires au développement.
Après la présentation du rapport, les parlementaires ont eu, en effet, l’occasion de poser différentes questions.
Les parlementaires ont voulu savoir les raisons du retard de ce rapport au moment où le premier semestre s’est terminé au mois de décembre 2021. Sur cette question, le chef du gouvernement a répondu que les raisons sont diverses. Parmi elles, il y a le changement des ministres au niveau du gouvernement, le problème lié au personnel nouvellement recruté ou obtenu tardivement dans certains ministères, etc. Tout cela a affecté la réalisation des actions planifiées, a-t-il expliqué.
Claude Hakizimana