
Le chef de l'Etat indique qu'aucune bénédiction ne demeure là où règnent les mauvais esprits
Au troisième jour, la prière nationale d’action de grâce s’est poursuivie. Le président de la république du Burundi a indiqué qu’aucune bénédiction ne demeure là où règnent les mauvais esprits. Selon lui, s’éloigner de Dieu et ses bonnes œuvres ouvrent les portes aux mauvais esprits. Il a toutefois invité les Burundais à beaucoup prier car les mauvais esprits ne s’approchent pas de là où règne le pouvoir de Dieu.
Selon M. Ndayishimiye, Dieu s’est manifesté à lui au cours de cette année car certaines portes qui étaient fermées se sont ouvertes. Certaines personnes de mauvaise fois qui perturbent la marche vers le développement et les a interpellées à éviter de tels actes. « Dieu aime le Burundi », a-t-il martelé tout en invitant les leaders qui ont l’intention de déstabiliser le pays à abandonner ces mauvaises pensées.
Prier pour la province de Kirundo
Le président Ndayishimiye a également indiqué qu’il lui a été revelé pendant une prière que le Burundi sera la source de la paix de plusieurs pays voisins et de la région.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a invité les Burundais à prier pour la province de Kirundo afin qu’elle redevienne le grenier du pays comme il l’a été dans le passé.
Un bon leader se soucie de son prochain
Pasteur Isidore Mbayahaga, a quant à lui fait savoir que la pauvreté n’a pas été créée par Dieu mais par les hommes égoïstes qui ne veulent pas partager la richesse que Dieu leur a offerte. Pour lui, un bon serviteur de Dieu est celui qui se soucie de son prochain et qui partage avec ceux qui sont dans le besoin. Il a, à cet effet appelé les leaders à se soucier des autres et à venir en aide à ceux qui sont dans le besoin. Pour lui, un bon serviteur se caractérise par la prière, l’humilité, l’engouement de la justice et la soif du développement.
Couper court avec le fétichisme
Pasteur Mbayahaga a toutefois interpellé les leaders, les Burundais en général et la population de Kirundo en particulier, à couper court avec les mauvaises pratiques de sorcellerie et de fétichisme. Par ailleurs, M. Mbayahaga a interpellé les Burundais à soutenir les bonnes initiatives que le chef de l’Etat entreprend pour le développement du pays. Les leaders et le peuple burundais doivent cesser d’être égoïste et partager avec les autres les fruits de leurs bénédictions. Selon lui, avoir un voisin riche mais égoïsteest une malédiction car il vaut mieux vivre avec un pauvre qu’avec un riche égoïste.
Laurent Mpundunziza