
Il faut travailler en synergie et rester en interaction (Photo Yvette Irambona)
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a rencontré, le jeudi 7 décembre 2023 au Palais présidentiel Ntare Rushatsi, les diplomates burundais (nouvellement nommés et les anciens) dans une séance de retraite. C’était une occasion de les informer sur les mesures prises par le gouvernement pour le bon fonctionnement du pays, et leur rappeler qu’ils doivent vendre l’image du Burundi afin d’atteindre la Vision 2040, d’un Burundi, pays émergent.
« Le Burundi est un pays qui a tracé sa ligne directrice pour son développement. Nous sommes dans la phase de diplomatie économique, c’est pour cette raison que vous devez vous donner corps et âme pour bien accomplir votre mission. Pour cela, un changement de mentalités s’avère nécessaire pour atteindre la Vision 2040, d’un Burundi, pays émergent », a précisé le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye en s’adressant aux diplomates.
Pour le président Ndayishimiye, les diplomates burundais doivent être de vrais patriotes pour pouvoir vendre l’image du pays. Et d’ajouter que la conscience c’est la base du développement. « Le Burundi est un pays riche, possédant beaucoup de potentialités, et qui a besoin de lutter contre la corruption pour aller de l’avant. Mais, nous Burundais, nous aimons seulement en tirer profit au lieu de penser à le développer ».
Pour gouverner le pays, il existe le service public et l’administration publique, mais nous ne nous soucions pas de cela pour pouvoir connaître notre responsabilité, a-t-il déploré.
Encourager les investisseurs étrangers
Le chef de l’Etat a aussi indiqué que le Burundi a à vendre. C’est pour cela que les diplomates burundais doivent encourager les investisseurs étrangers. A cet effet, il faut travailler en synergie et rester en interaction pour faire avancer leurs dossiers. Ainsi, M.Ndayishimiye les a invités à se mettre au travail afin de contribuer au développement durable du pays.
Quant à Albert Shingiro, ministre en charge des relations extérieures, cette retraite est une belle occasion pour ces diplomates de voir le pas déjà franchi en matière du développement, échanger avec les leaders du pays et la population, et constater les défis que rencontre le Burundi dans la lutte contre la pauvreté et le combat d’arriver à la bonne gouvernance .
S’atteler au travail
D’après M.Shingiro, en ce qui concerne les relations internationales, le gouvernement du Burundi a mis en place une nouvelle politique pour le développement du pays notamment les investissements directs étrangers, les échanges commerciaux, la promotion du tourisme, la construction des infrastructures, ainsi que le transfert des technologies dans les différents secteurs surtout dans l’agriculture, la collecte des impôts, la circulation de la monnaie locale.
« Les diplomates burundais doivent prendre le devant en s’attelant au travail pour que le Burundi puisse atteindre son développement. Nous vous demandons avec insistance de rompre avec ce mauvais comportement de devenir des réfugiés dans les pays où vous avez représenté le Burundi après votre mandat, car c’est une honte pour notre pays », a conclu le ministre Shingiro.
Yvette Irambona