
Au cours de cette retraite, les participants vont suivre différentes présentations (Photo Yvette Irambona)
Le président de la République Evariste Ndayishimiye, a procédé, le lundi 22 janvier 2024 au Palais présidentiel Ntare Rushatsi, à l’ouverture d’une retraite gouvernementale élargie de deux jours. L’objectif de cette retraite est de partager les expériences, afin de garantir le meilleur pilotage de la réforme du budget-programme.
Cette retraite vient au moment où nous venions d’élaborer notre Vision 2040, 2060, une Vision dans laquelle nous voulons voir le Burundi émergent en 2040, et le Burundi développé en 2060. La mise en œuvre de cette Vision s’accompagne de réformes et d’une planification scrupuleuse pour asseoir des bases solides », a souligné Evariste Ndayishimiye, président de la République, lors de l’ouverture de cette retraite.
Nous sommes conscients que les réformes ne sont pas toujours faciles car les concepts, les pratiques et les outils sont souvent nouveaux. Ce qui justifie la nécessité du renforcement des capacités en faveur des acteurs impliqués dans le processus budgétaire, sur toute la chaîne et à toutes les étapes, a-t-il ajouté.
Pour lui, il est difficile de s’enquérir et d’intérioriser de nouvelles méthodes de travail répondant à de nouvelles exigences. Cependant, « c’est en nous astreignant à la discipline du budget-programme que nous parviendrons à organiser notre économie », a dit le chef de l’Etat.
S’approprier des recommandations issues de cette retraite
Le président Ndayishimiye a, à cet effet, invité les membres du gouvernement, qui sont les premiers responsables à s’approprier des recommandations qui seront issues de cette retraite, et de les mettre en œuvre chacun en ce qui le concerne dans son secteur.
Nous sommes sur un chemin de non retour. Ainsi, toutes les institutions étatiques et tous les secteurs de l’administration publique doivent basculer en mode budget-programme, d’où l’importance d’en maîtriser toutes les dimensions, la démarche et la méthodologie, a précisé le chef de l’Etat.
Cette retraite a vu la participation du Vice-président de la République Prosper Bazombanza, du Premier ministre Gervais Ndirakobuca, des membres du gouvernement, de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Burundi, du Représentant résident du FMI (Fonds monétaire international) au Burundi, ainsi que des experts du FMI et d’autres venus de l’étranger. Au cours de cette retraite, les participants vont suivre différentes présentations pour que le Burundi en tire le maximum de profits.
Yvette Irambona