
La CRDB compte servir toute la population burundaise.
Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a accordé, le vendredi 25 novembre 2022, des audiences aux représentants du Pnud et de la FAO, aux dirigeants de la banque CRDB, ainsi qu’à une délégation de la Commission internationale pour la paix inclusive. Les échanges ont porté sur le renforcement des relations de coopération.
« J’ai eu l’opportunité de lui présenter brièvement ce que le Pnud est en train de faire pour la mise en œuvre de son programme au Burundi, un appui à l’amélioration des moyens de résistance, au renforcement de ce qui est la gouvernance judiciaire et administrative, mais également, au renforcement de la résilience au choc et au changement climatique », a souligné Mathieu Ciowela, représentant du Pnud au Burundi .
Le chef de l’Etat burundais lui a parlé de sa vision et ses orientations en ce qui concerne le développement non seulement du Burundi mais aussi, de la Communauté est-africaine. « Je lui ai promis de travailler avec l’ensemble de son gouvernement, les services administratifs et la population pour approfondir cette coopération qui est exemplaire et qui pourrait aider les Burundais à atteinte les objectifs de développement durables pour lesquels le Burundi a également souscrits.
Agir pour le bien-être de la population
Quant à Pissang Tchangai, représentant de la FAO au Burundi, il a indiqué que sa nomination fait suite à la visite que le chef de l’Etat a rendue au Directeur général de la FAO au mois de mars de cette année. A cette occasion, les deux hautes personnalités ont discuté sur un certain nombre de dossiers notamment comment la FAO peut mieux accompagner le Burundi dans tout son programme au niveau de l’agriculture, de l’environnement et de l’élevage.
Parmi ces programmes, il y a les villes vertes qui avaient été discutées entre les deux hautes personnalités et sur lesquelles le président Ndayishimiye est revenu ; l’agriculture améliorée et la productivité étant donné que l’agriculture est le domaine qui nourrit pratiquement tous les Burundais en même temps que le marché extérieur ciblé dans l’avenir.
« Nous avons discuté comment la FAO peut mieux accompagner le Burundi tous ensemble avec les départements clés qui participent et les partenaires qui sont dans le pays. Il faut que nos actions soient beaucoup plus concertées, surtout que les systèmes alimentaires doivent évoluer vers une meilleure production, pour la nutrition, surtout les meilleurs conditions de vie, ce qui constitue le cadre de programmation de la FAO,» a souligné M. Tchangai.
Contribuer dans le secteur financier
Les dirigeants de la Banque CRDB venus de la Tanzanie et des leaders locaux de cette banque ont été accueillis par le chef de l’Etat. Cette banque est classée 3e au niveau du secteur bancaire au Burundi. Elle a quatre branches au Burundi, et compte servir toute la population pour qu’elle ait accès au crédit.
La CRDB célèbre son dixième anniversaire au Burundi. Pour cela, les relations entre le Burundi et la Tanzanie s’étendent aussi dans le secteur financier, d’après Alain-Diomède Nzeyimana, porte-parole du président de la République.
Développer les principes de paix
Fred Ngoga, un des membres de la Commission internationale pour la paix inclusive, a précisé que cette Commission a eu des consultations un peu partout dans le monde. « L’idée est d’écouter les gens pour pouvoir développer les principes de paix parce qu’on se rend compte aujourd’hui dans le monde, qu’il y a une sorte de normalisation de l’intolérance, des messages de haine qui circulent beaucoup sur les réseaux sociaux, etc. Nous voulons reconnecter avec les valeurs positives pour pouvoir se focaliser sur les problèmes d’ordre économique et social ».
Le chef de l’Etat burundais leur a parlé de l’expérience burundaise en ce qui concerne la réconciliation, les projets de développement et les ambitions du pays. « Ainsi, nous lui avons réitéré notre soutien, et nous serons toujours disposés à l’aider,» a conclu M. Ngoga.
Yvette Irambona