Ce jeudi 26 octobre 2023 au palais de Gitega, ale chef de l’État Evariste Ndayishimiye a reçu en audience une délégation de l’Institut européen pour la paix (EIP). Cette dernière était représentée par sa conseillère principale Johnson Hilda. Leurs échanges ont porté sur la sécurité de la Communauté est africaine, particulièrement à l’Est de la RD Congo. Il a, par après, reçu le représentant de la société MZ PHARMED LLP Aftab Alam Kham et sa délégation. Sa société étant spécialisée dans la fabrication des médicaments, M. Kham venait présenter au chef de l’État sa volonté de contribuer au développement du Burundi surtout dans le domaine de la santé en installant une branche de sa société au Burundi.
La première à être accueillie au palais de Gitega a été la délégation de l’Institut européen pour la paix (EIP), représentée par sa conseillère Johnson Hilda. Selon la porte-parole du président de la République Rosine Guilène Gatoni, cette délégation était venue dialoguer avec le chef de l’État burundais et président en exercice de la Communauté est africaine, sur la sécurité à l’Est de la RD Congo et plus particulièrement sur le processus de retour des groupes armés qui s’y trouvent, vers leurs pays d’origine. Et ce sujet entre dans le contexte de l’engagement des chefs d’Etats de la CEA à soutenir la RD Congo, à ramener la paix et la sécurité sur dans sa partie Est. Et c’est dans ce cadre qu’ils ont pris une décision relative, d’une part, aux groupes armés internes et d’autre part, aux groupes armés étrangers parmi lesquels le groupe armé Red Tabara est cité et qui faisait objet de l’audience.
Le Burundi est prêt à accueillir le Red Tabara, une fois déposer les armes et regagner le bercail
Le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye est revenu sur les décisions prises dont celle de demander aux groupes armés de déposer les armes et d’entamer le processus de réintégration dans la communauté. C’est ainsi qu’il a ouvert les portes au groupe Red Tabara pour qu’il puisse regagner le bercail et se joindre aux autres Burundais dans les travaux de développement. M. Ndayishimiye n’a pas manqué de demander aux invités de tout faire pour aider ces enfants de la nation à ce qu’ils puissent rentrer et contribuer au développement du pays. « Le Burundi leur a ouvert les portes et est prêt à les accueillir pour qu’ils soient réintégrés dans la communauté», a-t-il rassuré tout en affirmant son engagement à envoyer une équipe pour leur expliquer que le Burundi est prêt à les recevoir et créer une atmosphère de confiance. Cet appel concerne non seulement les membres de Red Tabara, mais aussi ceux qui sont poursuivis par la justice suite aux actes qu’ils ont commis au Burundi. Ces derniers sont invités à se rendre à la justice pour qu’elle puisse faire son travail.
Ces délégués de l’EIP ont réaffirmé leur engagement à continuer à œuvrer de concert avec toutes les parties prenantes pour que tous les groupes armés puissent déposer les armes et particulièrement le Red Tabara et de faciliter le dialoguer entre ces groupes et leurs pays d’origine respectifs.
De l’installation au Burundi d’une société spécialisée dans la fabrication des médicaments
Après, le chef de l’Etat a reçu le représentant de la société MZ PHARMED LLP Aftab Alam Kham et sa délégation. Cette société étant spécialisée dans la fabrication des médicaments, M. Kham venait présenter au chef de l’État sa volonté de contribuer au développement du Burundi, surtout dans le domaine de la santé. Son projet consiste à ouvrir une branche de sa société au Burundi, pour que des produits pharmaceutiques aux normes internationales et certifiés soient produits localement et en quantité suffisante, pour que la population burundaise puisse en avoir accès à un prix abordable et que le reste puisse être exporté à l’étranger. En plus de ce projet, il a proposé au chef de l’État un autre projet qui consiste à collaborer avec les hôpitaux indiens qui seraient prêts à amener au Burundi les machines nécessaires pour les opérations cardiovasculaires et envoyer leurs professionnels pour le renforcement des capacités des experts burundais.
Le chef de l’Etat leur a souhaité la bienvenue et approuvé ce projet qui rentre dans les grandes priorités du gouvernement, d’assurer la bonne santé et les services de santé à tous les Burundais. Il leur a, par la suite, demandé d’entrer en contact avec les services concernés, afin d’élaborer des projets concrets pour la règlementation.
En ce qui concerne les opérations cardiovasculaires, il s’agit d’un projet que la première Dame du Burundi Angeline Ndayishimiye a déjà pris en main où elle engage plus d’efforts en envoyant les enfants nés avec des malformations cardiaques à l’étranger pour des soins. En mettant les services de spécialité accessible au Burundi, ce projet vient atténuer la lourdeur des efforts engagé par la Première dame.
Vers la réparation des transformateurs sans intervention extérieur
En plus du domaine de la santé cette délégation indienne a également évoqué un projet relatif au domaine de l’énergie, où ils ont proposé une collaboration dans le domaine de l’audit énergétique, afin de toujours évaluer le système énergétique, que ce soit dans la transformation, dans la production de l’énergie mais également dans la réparation des transformateurs qui, jusqu’aujourd’hui, nécessite des interventions externes. Ici le chef de l’État leur a ouvert les portes et leur a recommandé une prise de contact avec les services concernés qui sont le ministère ayant l’énergie dans ses attributions et particulièrement la Regideso.
Eric Sabumukama