Une visite pour renforcer la coopération bilatéral
Le président de la république du Burundi, Evariste Ndayishimiye a reçu en audience le samedi 26 avril 2025, le Vice premier ministre du Royaume de Belgique et ministre des Afaires étrangères et de la coopération au développement, Maxime Prévôt qui était en visite officielle au Burundi. Cette visite s’inscrivait dans le cadre de renforcer la coopération entre le Burundi et la Belgique.
(Photo Fidès Ndereyimana)
A la sortie de l’audience, M. Prévôt a indiqué que le Burundi est un acteur très important pour la pacification dans la région des Grands lacs.
M. Prévôt a fait savoir que cette visite s’inscrivait dans le cadre de relancer la coopération entre le Burundi et la Belgique qui était perturbée depuis les tensions de 2015 au Burundi. Il a souligné que la Belgique est prête à soutenir le Burundi dans la trajectoire tracée par le président de la République, c’est à dire pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. jusqu’ à ce qu’il atteigne le développement durable. Cela se matérialise concrètement à travers le programme de développement qui existe depuis plusieurs années. Dans le secteur de la sécurité, une série d’officiers de l’armée burundaise va bénéficier d’une formation au royaume de Belgique et cela sera une occasion d’échange l’expérience et d’expertise pour renforcer leurs capacités.
Pacificateur de la région des Grands lacs
M. Prévôt a indiqué que le Burundi est un acteur très important dans la pacification au niveau de la région des Grands lacs précisément à l’est de la République démocratique du Congo. C’est pourquoi, il a pris l’occasion de féliciter président Ndayishimiye pour ce rôle. Il a renchéri arguant que la Belgique est préoccupée des violences qui sont vécues dans cette région raison pour laquelle, elle sensibilise l’Europe sur la nécessité de prêter attention aux conflits du monde particulièrement la région orientale de la RDC. Pour lui, la voix de la Belgique est de dénoncer ceux qui créent des tensions à cette région non pas parce qu’elle est contre quiconque, mais parce qu’elle soutient le droit international, le respect de la charte des nations unis, la souveraineté et l’intégrité du territoire.
Fidès Ndereyimana
