Le Burundi vient de célébrer la Journée mondiale de l’éducation, édition 2024. Au Burundi, la Croix-Rouge a célébré cette journée sous le thème « Les premiers secours commencent à l’école ». Plus d’un se demandent la valeur ajoutée de l’intégration des premiers secours dans le système éducatif burundais. Désiré Habonimana, coordinateur chargé des secours à la Croix-Rouge répond que l’introduction des clubs de Droit international humanitaire (DIH) dans le système éducatif permet aux jeunes d’apprendre les gestes qui sauvent.
Au Burundi, le programme des premiers secours dans le système éducatif a pris acte à la date du 22 novembre 2021. Ce jour, la Croix-Rouge a signé un protocole d’accord avec le ministère en charge de l’éducation où les premiers secours sont au centre des activités et du protocole lui-même. M. Habonimana révèle qu’au delà des formations classiques, la Croix-Rouge souhaite que ces programmes de premiers secours puissent être intégrés dans le système éducatif. « Les jeunes apprennent les premiers secours à partir des sujets qu’ils ont appris à l’école pour qu’ils puissent mieux assimiler ces gestes qui sauvent», explique-t-il. Et d’ajouter que plusieurs se sont déroulés. « Les élèves apprennent par exemple comment gérer l’inconscience. La position latérale de sécurité est un geste plus simple à faire, mais quand il n’a pas été appris, une personne peut décéder sur le champ puisqu’on n’a pas libéré par exemple les voies aériennes », explique-t-il.
Apprendre à sauver les vies dès le bas âge
Comme M. Habonimana l’a indiqué, avec l’intégration des programmes des premiers secours dans le système éducatif, les jeunes apprennent à sauver des vies humaines dès le bas-âge. « Au-delà de cela, il y a un enseignement de tout ce qui peut être utile à ces jeunes à l’école ou à domicile parce que ce qui se passe à l’école peut aussi se passer à la maison», conclut-t-il.
Il sied de rappeler que la Croix-Rouge du Burundi, à travers son plan stratégique 2022-2026, souhaite la promotion des ménages modèles qui disposent au moins d’un secouriste à l’horizon de 2026.
Moïse Nkurunziza