Leadership féminin, source de développement inclusif
Certains hommes burundais n’aiment pas que leurs femmes se fassent élire pour occuper différents postes politiques en pensant qu’elles vont adopter de mauvais comportements. Denise Irambona, vice-présidente de l’IPB2030 (Initiative parité au Burundi2030) et Marie Concessa Barubike, coordinatrice de l’Afrabu (Association des femmes rapatriées au Burundi) l’ont dit lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le vendredi 2 mai 2025. Elles ont interpellé tous les hommes indomptables de changer leurs comportements.

Beaucoup d’hommes, surtout ceux habitant à la campagne, ne favorisent pas leurs épouses pour se faire élire comme l’indique l’IPB dans son rapport de sondage qu’elle a réalisé. «Dans les campagnes, si on calcule sur le taux occupant des postes de prise de décision, on voit que les femmes n’aspirent pas beaucoup à devenir des dirigeants. Comme les femmes sont dociles et écoutantes, elles peuvent changer tant de choses dans le pays. De là, nous interpellons toutes les femmes à adhérer dans des partis politiques et toutes associations qui puissent les éduquer pour devenir des dirigeants. De plus, nous lançons un appel aux hommes qui ne facilitent pas leurs épouses à se faire élire, de ne pas être pessimiste car recevoir une dirigeante dans sa famille est un honneur», a dit Mme Irambona pour éveiller ces deux catégories et montrer l’importance d’être une autorité féminine.
Quant à Marie Consessa Barubike, elle dit que les hommes devraient comprendre que les femmes sont capables elles aussi. Elle conseille alors toutes les femmes burundaises à ne pas croiser les bras mais plutôt, travailler sans cesse pour recevoir un revenu et contribuer au développement de leurs familles. Dans ce cas, leurs maris verront qu’elles sont compétentes et leur donneront une opportunité d’entrer en compétition avec les autres.
Elie Niyoyitungira (Stagiaire)