Toujours positif et optimiste même dans des moments de dures épreuves, le nommé Maréchal Femi de J’Abat, de vrai nom Félicien Nsengiyumva Minani est une source de bénédictions et d’inspiration pour beaucoup de gens. Ami de la culture burundaise, chanteur, artiste, Femi de J’Abat est l’auteur de cinq album dont le célèbre hymne du parti CNDD-FDD, une chanson édificatrice inspirée par la mort tragique de sa mère. Le peuple autochtone voit en lui un Mandela, un homme au cœur d’or, une âme charitable hors du commun. Il est un des rares écrivains burundais et vient de sortir son premier livre intitulé « Les Affres de l’exil, au service de ma nation ».
Né le 18 septembre 1970 sur la colline Gishingano, zone Nyambuye commune Isare de la province de Bujumbura, Félicien Nsengiyumva Minani est marié et père de 5 enfants dont deux filles et trois garçons. Un homme intègre guidé au quotidien par la parole de Dieu. Une grande confiance en soi, l’humilité, l’honnêteté, le courage, la détermination et la persévérance font partie de ses qualités. Né dans une famille modeste, ni riche ni pauvre, il a connu une enfance difficile et grandit dans une famille polygame à tel point qu’il ne sait pas le nombre exact de ses demi-frères et sœurs.
De deux nationalités burundo-norvégienne, il est chrétien de confession protestante et sa vie est remise entre les mains du Très Haut. Maréchal Femi de J’Abat a la conviction ferme que son existence n’est ni un hasard ni une volonté humaine. « Je sais que tout ce qui m’arrive a un plan merveilleux pour moi et que rien ou personne ne peut l’empêcher de se réaliser ».
Un homme d’exemplarité, au travail de charité en faveur des autochtones (Batwa)
Félicien Minani est un homme au cœur d’or, comme le témoigne les Batwa de la commune Isare dont leurs enfants ont bénéficié, à maintes reprises, du matériel scolaire grâce à l’association Vonecovic (Voix neutre contre la violence et injustice à travers les chansons). Grâce à cet appui, certains enfants Batwa , en l’occurrence, Désiré Hatungimana, lauréat de l’Université de Zimbabwe, ont terminé leurs études universitaires. Femi de J’Abat est initiateur de plusieurs projets dont l’organisation de Miss Inakaranga pour montrer que les filles Batwa sont aussi belles et intelligentes. Ce projet a fait que la miss populaire en 2023 soit une fille Twa. Pour ce projet, il affirme avoir atteint les résultats escomptés avec succès et grande satisfaction.
La députée Sauda Mboneko, attribue le titre d’un combattant de la paix, d’un héros dans l’ombre à son époux, Femi de J’Abat. « Mon cher mari, mon Roi Félicien Nsengiyumva Minani est un bon père qui sait bien prendre soin de sa famille au quotidien. Il est un homme de Dieu extraordinaire, un ange venu du ciel, fort dans la foi en Dieu. Avoir dans ma vie Maréchal Femi de J’Abat comme mon cher époux est une grâce si particulière et une grande bénédiction divine », étale–t-elle ses éloges sans en finir. Même s’il habite à l’’étranger en Norvège, il est un véritable patriote qui aime beaucoup son pays natal, un homme de grand cœur compatissant qui aime beaucoup et donne de tout son cœur en aidant les autres. Mme Mboneko voit en son époux « un bon leader et visionnaire, un homme fort physiquement, courageux, infatigable qui travaille d’arrache-pied avec détermination jusqu’ à l’obtention de ce qu’il désire, d’où une femme fainéante ne peut pas être à sa hauteur ».
Maréchal Femi de J’Abat c’est une personne hors du commun dans la persévérance et dans l’humilité. C’est un homme taciturne mais humoriste percutant quand il le veut. Ses raisonnements sont intéressants, très riches, constructifs et donnent l’espoir d’une vie meilleure.
Une enfance pénible et un cursus scolaire malaisé mais finalement réussi
« C’est quoi une vie d’homme ? C’est le combat de l’ombre et de la lumière. C’est une lutte entre l’espoir et le désespoir, entre la lucidité et la ferveur. Je suis du côté de l’espérance, mais d’une espérance conquise, lucide, hors de toute naïveté », a écrit Aimé Césaire. Cette vérité reflète également l’histoire de l’enfance de Femi de J’Abat. Il a eu franchement une enfance pénible, très difficile. Son père et sa mère se sont séparés puis divorcés alors qu’il n’avait que 4 ans. Il a vécu et grandi uniquement chez son père avec plusieurs marâtres qui se succédaient infiniment.
Quant aux études, la réponse de Femi de J’Abat, marquée essentiellement des moments de pause révèle des difficultés énormes. Voici la réponse en ses propres mots : « Oh la la ! Mes études primaires, secondaires et supérieures n’ont pas été du tout faciles, j’ai rencontré beaucoup de difficultés et injustices pendant mes études surtout dans mon pays natal. Dieu, je n’ai pas abandonné, malgré les circonstances défavorables. J’ai tenu jusqu’au bout. Aujourd’hui, je me réjouis d’une manière ou d’une autre d’avoir passé par certains obstacles écrans car ils m’ont façonné et rendu ce que je suis maintenant. C’est à l’étranger où j’ai eu la chance d’étudier à l’aise sans beaucoup de soucis notamment à l’Académie de musique et de la communication des Studios Sango Malamu à Kinshasa en République démocratique du Congo et en Norvège où j’ai pu continuer mes études en musique et en communication ».
Le chanteur compositeur titré « Femi de J’Abat » et « Maréchal » avec raisons
Femi de J’Abat, (Femi = Félicien Minani, de J’Abat = de Jean Bamvunumutima (nom et prénom de son père, NDLR). Autrement dit Femi de J’Abat signifie Félicien Minani fils de Jean Bamvunumutima. Tandis que le titre de Maréchal lui a été donné dans un cadre précis concernant son engagement dans la lutte pacifique pour retrouver la paix pour tous dans son pays natal.
Le Maréchal Femi de J’Abat est l’auteur-compositeur et chanteur de l’hymne très célèbre du parti au pouvoir qu’il a composé pour la première fois en 1995 par sa propre initiative. Cette chanson a été retouchée deux fois, sur demande des décideurs au sein du mouvement, pour l’adapter selon que c’était nécessaire et compte tenu du besoin de la politique du moment. Cette chanson, chantée actuellement étant débout, a été inspirée par la mort atroce de sa mère qui a été fusillée puis décapitée en chemin de retour après une visite qu’elle venait de rendre à son fils Félicien Minani à l’exil. « C’est une chanson patriotique qui réconcilie les Burundais et qui aide énormément à bâtir notre nation pour le bien-être de tout citoyen.
Il a déjà fait 5 albums de 30 chansons au total dont trois autres chansons très connues et bien appréciées par beaucoup de gens auxquelles il se sent satisfait de les avoir réalisées. Ces chansons sont « Kuba kw’isi ni ukwitonda » et « Burundi Bwiza ». La troisième s’intitule « Twirire Umunyenga ».
Auteur d’un livre qui se vend actuellement dans plus de 50 000 bibliothèques au monde
Auteur des « Affres de l’exil au service de ma nation », édité par Europe-Livres qui est une maison d’édition internationalement reconnue ; ce livre se vend dans 50 000 bibliothèques des pays francophones. L’idée d’écrire son livre est venue du fond de son cœur après avoir médité sur sa vie déjà vécue. « J’ai constaté étonnement que ma vie était bel et bien un grand livre, d’où l’idée de passer à l’action pour le faire naître. L’objectif est d’éviter que les traces de sa vie vécue ne disparaissent pas après sa mort ou que personne ne puisse les déformer en racontant ou en écrivant une fausse ou incorrecte histoire sur sa vie.
Son souhait est de voir tous les Burundais vivre toujours ensemble dans la paix, dans l’unité nationale et dans l’amour fraternel et patriotique. Qu’il n’y ait plus de Burundais réfugiés ou déplacés de guerre dans leur propre pays. Plus jamais la guerre! Il souhaite également voir un Burundi puissant qui prospère dans tous les secteurs de la vie quotidienne pour le bien-être de tous ses fils et filles, une prospérité partagée ! Enfin, étant artiste, auteur, chanteur, musicien et écrivain, « j’ai un très grand souhait de voir un changement imminent dans notre pays qui a un ministère en charge de la justice, à propos de nos droits d’auteur bafoués au quotidien sans aucune sanction pendant qu’il existe bel et bien des lois écrites qui protègent nos œuvres qui nous coûtent très chères pour les réaliser ! »
Moïse Nkurunziza