
Les responsables de santé interpellent toute la population à aller demander des informations auprès des structures de soins sur la santé sexuelle et reproductive (Photo : Rose Mpekerimana)
Le ministère de la Santé publique et de la lutte contre le sida à travers son Programme national de santé de la reproduction( PNSR) en collaboration avec l’Association des jeunes burundais pour le développement ( Ajebudi) organise du 28 au 29 mars 2024, un atelier de formation des journalistes sur la santé sexuelle et reproductive. L’objectif est d’éviter les fausses informations circulées autour des thématiques ci-haut citées.
Dans son mot de circonstance, le directeur du PNSR, Ananis Ndacayisaba a fait savoir que les médias jouent un rôle important dans la lutte contre la désinformation sur la santé sexuelle et reproductive. Il a rappelé que le Burundi a fait des progrès significatifs dans la promotion de la santé sexuelle et reproductive. Il a cité entre autres la réduction de la mortalité maternelle qui est passée de 500 en 2010 à 334 pour 1000 naissances vivantes en 2016-2017 suite à plusieurs interventions dont la politique de gratuité des soins initiée en faveur des femmes enceintes et celles qui accouchent en 2006. Il a cité aussi la promotion de l’accès universel à la santé sexuelle et reproductive des jeunes et des adolescents qui a été sensiblement améliorée grâce à l’intégration de l’éducation sexuelle dans les programmes d’enseignement et la mise en place d’une approche novatrice « le réseautage sociocommunautaire pour l’offre des services de santé sexuelle et reproductive des adolescents et des jeunes, à travers les centres de santé ami des jeunes ».
Maintenir la santé et le bien-être des familles
Dr Ndacayisaba a en outre ajouté que la planification familiale est reconnue comme un moyen essentiel pour maintenir la santé et le bien-être des mères et de leurs familles. Il a, de ce fait, suggéré que des actions de plaidoyer et de mobilisation doivent se poursuivre pour contribuer à accroitre l’utilisation des services de planification familiale en vue d’atteindre un taux de prévalence contraceptive de 60% pour se rassurer de la maitrise de la fécondité et du coup, atteindre les bénéfices de la dividende démographique.
Dr Ndacayisaba a, pour ce faire, interpelé toute la population d’aller demander des informations auprès des structures de soins sur la santé sexuelle et reproductive. Il l’invitée à lutter contre les fausses informations en privilégiant l’importance de l’espacement et la limitation des naissances.
Rose Mpekerimana