Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a reçu en audience, le mercredi 9 octobre 2024, le Vice-président de l’Agence japonaise de la coopération internationale (Jica), Ando Naoki. Ils ont échangé essentiellement sur le renforcement des liens de coopération qui se matérialisent dans les secteurs d’infrastructures économiques, de l’agriculture, de la sécurité alimentaire et autres.
Au sortir de l’audience, le porte-parole adjoint du président de la République, Sébastien Ntahongendera, a indiqué que les échanges entre le chef de l’Etat et la délégation japonaise conduite par M. Ando ont porté essentiellement sur la coopération qui existe entre le Burundi et cette agence, Jica. Au cours de leur entretien, les deux personnalités ont passé en revue cette coopération que ce soit dans le passé, aujourd’hui et dans l’avenir. A cet effet, elles ont évoqué certaines activités du passé résultant de ladite coopération à travers notamment les secteurs d’agriculture, d’infrastructures économiques, du développement des capacités humaines ainsi que du secteur de la sécurité alimentaire.
Espoir de l’amélioration de la coopération
« Le vice-président de cette agence a donné son espoir, en affirmant que cette coopération va aller de l’avant et que, de toutes les façons, cela contribuera encore une fois de plus à l’amélioration des conditions de vie des populations. Cela contribuera aussi à la sécurité alimentaire et d’une manière ou d’une autre, à la stabilité du pays », a précisé le porte-parole adjoint du président de la République.
A cette même occasion, M. Ntahongendera a signifié que le visiteur a également eu un mot à dire sur l’activité d’une grande importance qui venait de se dérouler à savoir la remise des infrastructures portuaires de Bujumbura, sur un financement du Japon à travers la Jica.
La priorisation de la santé de la mère et l’enfant, un combat d’avant-garde pour développer le pays
Selon toujours M. Ntahongendera, le visiteur a, en outre, apprécié les efforts fournis par le gouvernement burundais dans le sens du développement de la mère et de l’enfant, en soulignant que le Burundi a enregistré un pas d’avance par rapport aux autres pays. Le Burundi a su là où il faut investir prioritairement. Et la priorisation de la santé de la mère et de l’enfant est un combat d’avant-garde pour développer le pays, a rapporté M. Ntahongendera.
Claude Hakizimana