
Les opérateurs économiques ont également été invités à s'approprier de la vision d'émergence et de développement du pays (Photo Tharcisse Sibonkomezi)
Le mercredi 15 novembre 2023, le parti CNDD-FDD a organisé, dans la commune Mutimbuzi en province de Bujumbura, une réunion à l’intention des opérateurs économiques œuvrant au Burundi. Comme l’a indiqué Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du parti CNDD-FDD, l’objectif est de sensibiliser ces opérateurs économiques pour qu’ils puissent apporter leur contribution dans la mise en œuvre de la vision d’émergence et de développement du pays.
Dans son discours, M. Ndikuriyo a souligné que la bataille actuelle du parti CNDD-FDD est le développement du Burundi. En effet, a-t-il expliqué, le président de la république du Burundi a déjà donné une bonne vision pour que le Burundi soit un pays émergent en 2040 et développé en 2060. Le parti CNDD-FDD doit donc prendre les devants pour servir de modèle à la population burundaise dans la mise en œuvre de cette vision.
Etant préoccupé par le bien-être de la population, M. Ndikuriyo a dit que lors des déscentes déjà effectuées dans les différentes zones du pays, le parti CNDD-FDD interpelle chaque fois la population à s’atteler au travail, en vue d’augmenter la production nationale. Toutefois, a-t-il déploré, il y a eu l’imprudence dans la promotion des cultures industrielles et dans la multiplication des expositions.
En outre, il a annoncé que beaucoup de pays se lamentent du fait qu’ils ne voient pas les produits industriels burundais comme le thé et le café, dont ils aiment la qualité.
Ces clients disent qu’ils ne voient ces produits que lors des expositions-vente. M. Ndikuriyo a ainsi expliqué que ce problème serait dû au changement de logos burundais pour les remplacer avec ceux des autres pays quant ces produits arrivent à l’extérieur du pays, ce qui contraint la visibilité des expositions burundaises. Il faut donc selon lui que le ministère ayant le commerce dans ses attributions prenne toutes les disposition nécessaires pour corriger cela. Il a aussi invité les différents techniciens à accompagner les agriculteurs dans leurs activités de développement, en vue de promouvoir leur bien-être. Les opérateurs économiques ont également été invités à s’approprier de la vision d’émergence et de développement du pays, en apportant leur contribution dans l’augmentation de la production pour pouvoir exporter l’exédent, cette stratégie qui pourra accélérer l’entrée de devises dans le pays.
Mieux se préparer pour exporter dans le reste du monde
Selon Marie Chantal Nijimbere, ministre burundais ayant le commerce dans ses attributions, le monde entier dont le Burundi, fait face à l’instabilité économique due aux effets persistants de la pandémie de la covid-19. Il est donc temps, selon elle, que tout un chacun s’implique dans la bataille de développer le Burundi, comme le souhaite le président de la République, Evariste Ndayishimiye. Mme Nijimbere a en outre précisé que sur le marché international, le Burundi se comporte beaucoup plus comme un client alors qu’il devrait plutôt être un vendeur.
A cet égard, elle a rappelé que le Burundi a déjà déposé ses instruments de ratification au sein de la zone de libre échange continentale africaine (Zlecaf) au profit des opérateurs économiques burundais. Ces derniers devraient donc tout faire pour se préparer à exporter leur production dans cette zone. Les opérateurs économiques devraient aussi profiter des opportunités de marchés qui se présentent au niveau international pour pouvoir exporter l’exédent de leur production. Elle a enfin invité les opérateurs économiques oeuvrant au Burundi à ne ménager aucun effort pour promouvoir l’industrialisation burundaise, en vue de mieux atteindre la vision d’un pays émergent en 2040 et développé en 2060.
Tharcisse Sibonkomezi