Le parti Alliance pour la paix, la démocratie et la réconciliation (APDR) a procédé, le dimanche 5 décembre 2021, à la célébration de ses 8 ans d’existence. En plus d’une autoévaluation interne, il y a eu un aperçu général sur la corruption au Burundi et ses conséquences. Comme l’a indiqué le président de ce parti Gabriel Banzawitonde, différentes activités ont été réalisées notamment l’implantation des permanences jusqu’au niveau des collines et l’enseignement des militants sur l’idéologie du parti.
Après une autoévaluation à travers les réalisations qui ont marqué les 8 ans d’existence du parti APDR, les militants ont suivi un exposé sur l’aperçu de la corruption au Burundi et ses conséquences, fait par le consultant Faustin Ndikumana. Celui-ci a indiqué qu’aussi longtemps qu’il y aura des cas de corruption, le pays ne pourra en aucun cas arriver au développement durable. Et pour éradiquer ce fléau, il a cité, entre autres propositions, la sensibilisation de la jeunesse sur les différentes formes de corruption et la mise en place d’une loi protégeant ceux qui dénoncent les personnes impliquées dans la corruption.
Des réalisations au cours des 8 ans d’existence
Le président du parti APDR, Gabriel Banzawitonde a signalé quelques grandes réalisations du parti au cours des 8 ans sur terrain. L’implantation des permanences et l’enseignement des militants sur l’idéologie du parti ont été cités au premier numéro. Le parti a également soumis au gouvernement quelques projets pouvant contribuer au développement du pays notamment le développement du secteur de l’agriculture moderne, le développement du secteur industriel et l’extension de la coorpération.
Dans ces perspectives d’avenir, le parti APDR compte continuer à se préparer aux prochaines élections. Dans ce cadre, M. Banzawitonde a indiqué qu’un programme bien révisé du parti sera bientôt mis en place. Le parti va également mettre en place des comités jusqu’au niveau des collines et va multiplier les réunions et les dialogues sans oublier la consolidation des bonnes relations avec d’autres partis et l’administration.
Concernant la corruption, M. Banzawitonde a demandé au gouvernement burundais de suivre de près ceux qui ont des richesses illicites et mettre en place des commissions de suivi des contrats des locations de l’Etat car, a-t-il expliqué, ces locations sont souvent fixées au prix élevé.
Etaient invités le président du parti FNL, Jacques Bigirimana et quelques représentants de la société civile et des confessions religieuses.
Eric Sabumukama