Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye, accompagné du ministre de l’Environnement, de l’agriculture et de l’élevage, Déo Guide Rurema, a visité un champ de pommes de terre de la paroisse Rwegura, succursale Munanira, en commune Muruta dans la province de Kayanza, le lundi 30 août 2021. Il a appelé les habitants de Kayanza à augmenter la production pour avoir le surplus à vendre au marché.
Le champ moderne de pommes de terre de la variété dénommée « Kijumbu » qui a fait objet de la visite se trouve sur une superficie de 25 ares. C’est un champ agréable à voir et l’on utilise l’eaux de la Regideso pour l’irriguer car nous sommes en pleine période de la saison sèche. Ledit champ appartient à la paroisse Rwegura et est entretenu par les chrétiens de cette paroisse, succursale Munanira. Le président de la Republique a saisi l’occasion pour visiter l’étable de vaches modernes et les stocks de blé et de pommes de terre de la paroisse Rwegura.
Les chrétiens de la paroisse ont indiqué qu’ils ont répondu à l’appel du chef de l’Etat burundais de cultiver pendant la saison sèche afin d’augmenter la production et éviter le fénéantisme observé pendant cette saison.
Le chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye a vivement remercié les responsables de la paroisse de Rwegura pour avoir sensibilisé les chrétiens à augmenter la production. Les paroisses peuvent être une source de développement dans le pays. Si nous ne cultivons pas cette terre, nous n’aurons pas à manger, a dit le président Ndayishimye.
Protéger la terre arrable
Il a invité tous les Burundais à planter les arbres supportant les herbes fixatrices du sol sur les courbes de niveau dans leurs propriétés afin de protéger l’environnement et lutter contre l’érosion. Le président Ndayishimiye a également demandé aux habitants de Kayanza de travailler d’arrache-pied pour pouvoir avoir le surplus à vendre au marché.
Comme l’a indiqué le président Ndayishimiye, le gouvernement veut que toutes les eaux de pluies tombées sur les collines arrivent dans les marais par la voie souterraine sans pourtant emporter la terre arable, d’où la politique du traçage des courbes de niveau dans tout le pays.
Martin Karabagega