Devant le président de la République Evariste Ndayishimiye et le parlement burundais, l’Ombudsman burundais Aimée Laurentine Kanyana et treize membres de la CVR (Commission vérité et réconciliation), ont prêté serment.
« Moi, Aimée Laurentine Kanyana, Ombudsman de la république du Burundi, je jure fidélité au président de la République, obéissance à la Constitution et aux lois du peuple burundais. Je jure et promets de remplir mes fonctions avec honnêteté et impartialité, et de ne révéler aucun secret que j’aurai obtenu pendant et après l’exercice de mes fonctions ». Tels sont les mots prononcés par Aimée Laurentine Kanyana, Ombudsman du Burundi lors de sa prestation de serment.
Selon l’article 245 de la Constitution de la république du Burundi, l’Ombudsman est nommé par l’Assemblée nationale à la majorité des trois quarts de ses membres. Sa nomination est sujette à l’approbation par le Sénat à la majorité de deux-tiers de ses membres. Son mandat est de six ans non renouvelable.
Promouvoir la réconciliation nationale
« Devant le président de la République, devant le Parlement, moi, Ambassadeur Pierre Claver Ndayicariye, président de la Commission vérité et réconciliation, je jure d’accomplir ma mission en toute indépendance, impartialité, dignité et sans discrimination quelconque dans le souci de découvrir la vérité aux fins de favoriser et promouvoir la réconciliation nationale. Je m’engage à respecter l’obligation de confidentialité prescrite par la loi portant création, mandat, composition, organisation et fonctionnement de la Commission vérité et réconciliation ». Tels sont les mots prononcés par Pierre Claver Ndayicariye, président de la CVR ainsi que d’autres membres de ladite commission lors de la prestation de serment.
Différentes hautes autorités du pays entre autres les membres du gouvernement, les corps de défense et de sécurité, le corps diplomatique et consulaire accrédité au Burundi ainsi que les confessions religieuses ont pris part à ces cérémonies.
Yvette Irambona