Le cancer du col de l’utérus est causé par une infection au virus appelé papillome humain. Cette maladie présente des symptômes dont les pertes de sang observées en dehors des règles. Comme moyens de prévention, il faut éviter les rapports sexuels précoces et les partenaires multiples. Cela ressort d’un entretien que Dr Gabriel Nahayo, président et représentant légal de Buraca (Burundi Action Against Cancer) nous a accordé, le mardi 8 février 2022.
Dr Nahayo a indiqué que le cancer du col de l’utérus est causé par une infection au virus appelé papillome humain. Il est contracté au moment des premiers rapports sexuels. Chez la plupart des gens, le virus est éliminé mais chez un petit nombre de patients, le virus persiste et peut causer des lésions précancéreuses qui évoluent vers le cancer. C’est l’évolution qui est longue, qui donne le temps pour l’intervention au corps médical, mais cette intervention doit être organisée selon le cas.
Notre interlocuteur a précisé qu’une fois déclarée, le cancer du col de l’utérus présent des symptômes. Il a fait savoir que ce sont globalement les pertes de sang qui sont observées en dehors des règles. Ce sont également des pertes liquidiennes malodorantes chroniques qui évoluent pendant longtemps, qui se rebellent aux traitements proposés par les médecins. « Ces deux symptômes sont les premiers à apparaître. Ce sont des symptômes qui sont importants à reconnaître parce que ce sont les premiers. Lorsque les symptômes commencent à apparaître, la maladie est déjà en stade avancée. Raison pour laquelle il faut intervenir avant l’apparition des symptômes », a dit Dr Nahayo.
Eviter les rapports sexuels précoces
Comme moyens de prévention, notre interlocuteur a fait savoir qu’il faut éviter la contamination par le virus du papillome humain. Il faut également éviter les rapports sexuels précoces et les partenaires multiples. « Ailleurs qu’ici, il y a une vaccination contre le papillome humain. Chez nous on l’a essayé, on attend encore la mise à l’échelle de cette vaccination », a dit Dr Nahayo.
Il a conclu en disant que cette activité coûte chère et est beaucoup plus difficile à mettre en œuvre que le dépistage et la destruction des lésions précancéreuses.
Emelyne Iradukunda