
Le petit commerce exercé au nouveau parking sis au marché de Kinindo fait vivre plus d’un.
La mairie de Bujumbura a pris, il y a moins d’un mois, la décision de transférer vers le marché de Kinindo tous les parkings des bus de transport en commun qui desservent le Sud du pays. Comme nous l’avons constaté, le lundi 16 août 2021, la population tire profit du fonctionnement de ce parking et le petit commerce devient petit à petit florissant.
Depuis le 2 août 2021, le nouveau parking des bus desservant différentes localités de la région sud du Burundi, notamment à Kabezi, Gitaza, Rumonge, Bururi et Makamba est opérationnel, au marché de Kinindo,dans la capitale économique Bujumbura. A notre arrivée le lundi 16 août 2021, à 10h44 min, profitant de la masse des passagers, nous avons trouvé des jeunes gens, des enfants et des mères de famille qui vendent de petits articles, notamment le pain, les biscuits, les cacahouètes, les œufs, etc.
« Nous arrivons à satisfaire le minimum des besoins de la famille »
Interrogé sur le revenu journalier et l’importance de ce commerce, le prénommé Isaac répond qu’il arrive à satisfaire le minimum des besoins de la famille. Quant à Pascal Minani , un vendeur de pain, indique qu’il a initié ce petit commerce pour subvenir aux besoins de sa famille. « Ces petits projets de développement social permettent d’améliorer de façon significative les conditions de vie ». Il se réjouit qu’il travaille dans la tranquillité. M. Minani indique qu’il économise une partie de ses revenus et compte débuter un autre projet plus rentable. Il conseille à d’autres, notamment les jeunes, à ne pas rester les mains croisées en attendant la manne provenant du ciel. Il témoigne que ce « petit métier » lui est très utile à tel point qu’il lui permet d’ameliorer sa situation économique.
Justin Irakoze, un élève en vacances, exerce un commerce d’ arachides et d’œufs. Il affirme que, grâce à ce commerce,il a déjà acheté le matériel scolaire sans compter sur ses parents. « Avant l’ouverture de ce nouveau parking, je faisais le commerce ambulant. Je devais sillonner plusieurs quartiers à la recherche des clients. Je craignais qu’il ne m’arrive un incident. Aujourd’hui, je reste ici et la clientèle est bonne », explique-t-il.
Moïse Nkurunziza