
M. Ndikumana a fait une analyse concernant le niveau de vie d'un Burundais depuis l'indépendance jusqu'en 2022.
Le président de Parole et action pour le réveil des consciences et évolution des mentalités (Parcem), Faustin Ndikumana a organisé un point de presse à l’occasion de la célébration du 60e anniversaire de l’Indépendance du Burundi et de 2 ans de leadership du président, Evariste Ndayishimiye. L’objectif est de contribuer au décollage économique du pays.
Le président de Parcem a fait savoir que, depuis l’indépendance du Burundi en 1962, la croissance économique a été perturbée par les crises répétitives qu’a connues le pays .Ce qui a impacté négativement le niveau de vie des Burundais.
Ainsi, M. Ndikumana a souligné que pour faire décoller l’économie burundaise, un changement radical des mentalités et une réforme profonde de la société burundaise sont nécessaires Cela exige de l’énergie et de l’effort de tout le monde. Il a précisé que le leadership du président Evariste Ndayishimiye a des forces et des opportunités pour que l’économie burundaise soit émergente. Ces forces sont, entre autres, une situation très nécessiteuse des reformes qui peut attirer l’adhésion de tout le monde car elle est soutenue par une grande partie de la population. Il y a aussi un potentiel des ressources naturelles évident. Une autre force citée par M. Ndikumana est l’existence des documents de références dont le Plan national de développement (PND). La tenue du forum économique et ses recommandations très pertinentes formulées par des experts biens choisis, la Constitution qui donne la latitude au président de la Répulique de choisir des compétences là où elles sont sans se référer aux partis politiques, sont parmi les forces.
Parmi les opportunités, il a cité la reprise de la coopération avec les bailleurs de fonds, l’intégration de la République démocratique du Congo à la Communauté est- africaine, etc. Toutefois, le président de Parcem a souligné qu’il y a des faiblesses et des menaces. Pour les faiblesses, il a notamment cité l’enclavement du pays, ainsi que la culture des Burundais de la peur ou de l’hostilité aux changements, les moyens financiers qui sont insuffisants. M. Ndikumana a suggéré que la stratégie globale est de s’appuyer sur ces forces et profiter des opportunités tout en brisant les faiblesses.
Fidès Ndereyimana