
Selon M. Ndikumana, tous les projets de l'Etat devraient figurer dans le document illustrant le programme d'investivement publlic pour qu'il y ait la transparence dans l'exécution des travaux publics
Le président de Parcem (Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem), Faustin Ndikumana a animé à Bujumbura, une conférence de presse pour éclairer sur le secteur infrastructure et énergie. Cette conférence a été organisée dans le cadre du projet « gouvernance budgétaire renforcée comme préalable à la relance économique»
- Ndikumana a annoncé que la Parcem vient de faire une analyse budgétaire de l’exercice 2022-2023, à travers les secteurs porteurs de croissance notamment les infrastructures, l’agriculture, l’énergie, l’éducation, le commerce ainsi que l’industrie et le tourisme. L’objectif principal de cette étude, a-t-il éclairci, est de projeter sur les meilleurs choix économiques stratégiques pour le prochain exercice budgétaire 2023-2024. Selon lui, les infrastructures constituent la base de la qualité de vie de la population et de l’environnement des affaires. M. Ndikumana a indiqué que les infrastructures comme les routes, les ponts, les aéroports, les barrages, l’électrification, les aménagements des adductions d’eaux et bien d’autres bâtiments exigent des moyens colossaux. Pourtant, a-t-il poursuivi, la Parcem constate que le budget actuel de 344 milliards de FBu du ministère des travaux publics est en grande partie composé par les 258 milliards destinés au chemin de fer et que le reste de ce budget est dérisoire pour pouvoir couvrir les autres besoins en infrastructures.
Etablir l’ordre dans la planification des projets de l’Etat
Pour éviter la lenteur dans les projets de l’Etat, M. Ndikumana a indiqué que le gouvernement burundais devrait procéder à l’élaboration du document illustrant le Programme d’investissement publique(PIP) qui sera à la portée du public. Selon lui, tous les projets de l’Etat devraient figurer dans ce document pour qu’il y ait la transparence dans l’exécution des travaux publics. Il a sollicité également la réinstauration du ministère du plan et de la décentralisation qui serait attaché à la primature pour qu’il y ait de l’ordre dans la planification des projets étatiques.
Tharcisse Sibonkomezi