
Faustin Ndikumana : « Le gouverneur burundais doit mettre des stratégies pour améliorer davantage le climat des affaires»
L’organisation Parole et action pour le réveil des consciences et l’évolution des mentalités (Parcem) a animé, le vendredi 26 avril 2024, à Bujumbura, une conférence de presse en vue d’interpeller le public aux changements de mentalité, pour mieux atteindre la vision d’émergence et de développement du Burundi. Elle a été animée par Faustin Ndikumana, représentant légal de Parcem.
Dans son discours, M. Ndikumana a fécilite le gouvernement du Burundi, d’avoir finalisé et publié le document de la Vision du Burundi, pays émergent en 2040 et l’a développé en 2060. Il l’a également félicité pour avoir terminé la révision et l’adaptation du (PND) Plan national de développement à cette vision. Toutefois, M. Ndikumana a souligné qu’il faut un sursaut national de changement de mentalité pour mieux réussir cette vision. En effet, a-t-il précisé, le gouvernement burundais est invité à renforcer la cohésion sociale et à instaurer des stratégies urgentes de mobilisation des devises. En outre, a-t-il poursuivi, le gouvernement Burundais devrait organiser des débats et la sensibilisation sur le contenu de la vision d’émergence et de développement du Burundi, pour que tout burundais puisse se l’approprier facilement. Cela permettrait à la population burundaise d’accélérer sa mise en œuvre pour l’atteindre le plus tôt possible. De cette manière, chaque bouche d’un Burundais aura à manger et chaque poche aura de l’argent, un souhait le plus ardent du chef de l’Etat, Evariste Ndayishimiye. M. Ndikumana a ainsi invité le gouvernement burundais à promouvoir davantage la libéralisation du secteur privé, une stratégie pour diversifier la production nationale.
Améliorer davantage le climat d’affaires
Selon M. Ndikumana, le gouvernement burundais doit mettre en œuvre des stratégies pour améliorer davantage le climat d’affaires au Burundi. Cela attirerait beaucoup d’investisseurs, ce qui permettrait au pays d’équilibrer sa balance commerciale. En outre, il a souligné que le gouvernement doit mettre en place des mesures permettant de rompre avec la corruption, en vue de faire parvenir le Burundi au développement durable.
Tharcisse Sibonkomezi