
Le groupe était venu manifester, au chef de l'Etat, leur intérêt d'ouvrir une branche de Equity Bank ici au Burundi (Photo Eric Sabumukama)
Ce mercredi 16 août 2023 au palais de Gitega, le chef de l’Etat Evariste Ndayishimiye a reçu en audience différents investisseurs. Tous étaient venus manifester leur intérêt d’investir dans différents projets au Burundi. M. Ndayishimiye leur a, tous, ouvert les portes tout en leur notifiant que le gouvernement est sur son élan de départ vers un Burundi émergent en 2040 et un Burundi développé en 2060.
Comme l’a indiqué Rosine Guilaine Gatoni, porte-parole du chef de l’Etat, trois groupes d’investisseurs ont été reçus.
Premièrement, le président Ndayishimiye a reçu en audience le groupe australien « Hunter and co.consultancy », représenté par Andrew Hunter. Ce dernier rassemble les investisseurs australiens et les met en contact pour qu’ils puissent investir dans différents pays. Celui-ci a présenté au chef de l’Etat la volonté des investisseurs qu’il cordonne de venir investir au Burundi dans les différents projets de développement surtout dans les domaines des infrastructures routières, des mines, de l’éducation ainsi que de l’agriculture. Le chef de l’Etat leur a souhaité la bienvenue et leur a dit qu’ils viennent au moment opportun étant donné que le Burundi est sur son élan de départ vers un Burundi émergent en 2040 et un Burundi développé en 2060. Ils pourraient donc entamer, ensemble avec le gouvernement burundais, cette route vers le développement. Il leur a ouvert les portes des services techniques pour affiner un cadre de collaboration et de coopération dans leurs projets d’investissement au Burundi.
En deuxième lieu, M. Ndayishimiye a reçu en audience le groupe « Rubis Energy » qui était représenté par son directeur au niveau de l’Afrique de l’Est, Jean-Christian Bergeron. Ce groupe français œuvre dans les domaines pétrolier et énergies renouvelables. Ils étaient venus présenter au chef de l’Etat leur souhait de renforcer la coopération et les investissements qu’ils ont au Burundi d’autant plus qu’ils avaient déjà acheté au Burundi les stations connues sous le nom de « Kobil energy ». Le chef de l’Etat leur a souhaité la bienvenue et leur a ouvert les portes pour une meilleure collaboration et des projets de partenariat plus bénéfiques pour le gouvernement, notamment dans le cadre de l’approvisionnement en carburant et aménager un stock stratégique pour le carburant où tout le monde, y compris les entreprises privées pourraient venir s’approvisionner. Il les a orientés vers les ministères sectoriels ainsi que vers le bureau de l’équipe stratégique pour le développement au niveau de la présidence, également pour affiner un cadre de collaboration et des projets de développement dans ce secteur.
Vers l’ouverture de la branche de « Equity Bank » au Burundi
Enfin, il a reçu le groupe Equity Bank dirigé par son représentant James Mwangi. Il s’agit d’une banque qui est présente dans les pays de l’Afrique de l’Est. Cette dernière accompagne les gouvernements dans différents projets de développement comme faciliter le commerce transfrontalier via la voie terrestre ou maritime, les assurances, le financement des projets d’infrastructures et faciliter les formations des techniciens. Ce groupe était venu manifester, au chef de l’Etat, leur intérêt d’ouvrir une branche de Equity Bank ici au Burundi. Ils ont aussi apprécié la position stratégique du Burundi qui offre des opportunités de développement. Le président Ndayishimiye leur a, eux aussi, ouvert les portes pour une collaboration dans divers domaines. Il leur a notifié que le Burundi est un pays qui a beaucoup de potentiels et une richesse naturelle énorme et qui a besoin d’être exploitée. Il leur a indiqué que le Burundi est également, de par sa situation géographique, un pont qui relie l’Afrique de l’Est à celle de l’Ouest, celle du Nord à celle du Sud. Le pays a également une grande richesse en ce qui est du commerce transfrontalier. M. Ndayishimiye a recommandé à ce groupe de rester en étroite collaboration avec les services techniques comme les ministères ayant les finances et les infrastructures dans leurs attributions , de même que le bureau d’étude stratégique pour le développement, afin d’établir un cadre de collaboration gagnant-gagnant, et d’analyser les possibilités d’implanter une branche de cette banque ici au Burundi.
Eric Sabumukama