Après une messe d’action de grâce, l’Atelier Ecole de la foi en partenariat avec le sanctuaire marial de mont Sion Gikungu, l’Université du Burundi, la fondation Mariya arafasha , Caritas Burundi avec le financement du diocèse de Rottemburg, a organisé en date du 1er Octobre 2023, les activités marquant la célébration de la Journée internationale de la paix couplées la célébration du 10e anniversaire dudit atelier . Le thème était « culture du dialogue pour la paix et la réconciliation ». Les cérémonies ont été rehaussées par la présence du ministre de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Martin Niteretse ; le recteur du sanctuaire Longin Ntiranyibagira ; le recteur de l’Université du Burundi Audace Manirabona ; les différents députés et autorités.
Père Longin Ntiranyibagira, recteur du sanctuaire, dit que le sanctuaire marial de mont Sion Gikungu est le signe visible que la paix est déjà là comme le don du développement. Il dit aussi que leur devise est la paix et la réconciliation. La fondation Mariya arafasha aide dans le projet «Education à la paix », et l’Atelier Ecole de la foi met en application le projet paix et réconciliation. Il atteint 10 ans d’existence au sanctuaire et dans les différents milieux de notre pays. Il a cité aussi les différents départements qui aident à l’éducation de la paix, entre autres l’Université du Burundi, l’Unesco et l’Allemagne.
Aloys Misago, président du comité « Education à la paix », dit que, pendant 10 ans d’existence, pas mal d’ateliers et de conférences ont été organisés partout dans le pays. Lesdits ateliers et conférences ont commencé au Mont Sion Gikungu et ont continué à l’Université du Burundi, à l’intérieur du pays surtout à Gitega, Ngozi et Makamba. Il ajoute que ceux qui ont suivi ses conférences sont plus de 500 000 personnes mais qu’il y a d’autres qui les ont suivies à la Radio télévision nationale et autres médias. Là, il dit qu’il y a des milliers de gens qui ont suivi ces conférences et tous ses ateliers organisés par l’Atelier Ecole de la foi. Des certificats ont été décernés à ceux qui se sont donnés corps et âme pour que Atelier Ecole de la foi soit mis en place
Les résultats encrés dans les cœurs
Il dit que le résultat le plus important est invisible parce qu’il se trouve dans les cœurs. Il explique qu’à l’avenir, les conférences vont se poursuivre de façon plus intensive et plus extensive parce qu’ils comptent toucher les différents coins du pays. Il y également a un autre sous -projet de construire un Institut pour la paix et la réconciliation au Mont Sion Gikungu en coopération avec les pères de Schoenstatt du mont Sion Gikungu ainsi que l’Université du Burundi. Il y aura aussi la construction des centres pour la paix et la réconciliation car, jusqu’à présent, l’Atelier Ecole de la foi n’a pas d’endroit pour organiser des séminaires ou des ateliers. Il y a un centre en cours de construction à Nyanza-lac de la province de Makamba, et les travaux seront achevés en juillet 2024.
Il a enfin dit que l’appel qu’il lance à tous les citoyens burundais est de contribuer à la consolidation de la paix.
Eviter toute forme de discrimination
Adolphe Sururu , conférencier du jour, a fait savoir qu’il faut éviter toutes formes de discrimination et d’utiliser la communication non violente. Il a ajouté que pour arriver à la culture de la paix, du dialogue et du partage, il y a des valeurs à mettre en place comme la sincérité, l’honnêteté, la justice, l’amour, la tolérance et l’acceptation de l’autre. Ces valeurs sont des accompagnements de la culture qu’on veut atteindre.
M. Sururu a enfin indiqué qu’il y a deux éléments à mettre en place pour promouvoir la paix. Il s’agit de cultiver un monde d’équité et de justice.
Martin Niteretse a pour sa part remercié tous ceux qui se sont donnés corps et âme pour que les ateliers et les conférences de paix soient mis en application. Il a invité les représentants de l’Eglise catholique à organiser les conférences sur la paix à l’endroit des chrétiens œuvrant dans le domaine de la justice pour que les différentes plaintes se réduisent. Il a enfin dit que la paix et le développement sont tous unis. Donc, il faut que les gens s’aiment les uns les autres et qu’il y ait le partage, afin d’atteindre un monde d’équité et de justice
Odette Nijimbere (stagiaire)