
Désiré Manirakiza:"Le Paeej possède un vaste chantier des activités à mener"
Après sa mise en place, les activités du Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes(Paeej) se poursuivent normalement selon le coordinateur national Désiré Manirakiza. Ainsi, le personnel du Paeej est à l’œuvre et couvre toutes les provinces du pays. Cependant, le Paeej connait des défis à relever dans le but d’atteindre ses objectifs.
Selon Désiré Manirakiza, le Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes (Paeej) est subdivisé en trois composantes. Il s’agit du renforcement des capacites des jeunes, de l’entrepreunariat chez les jeunes et de l’employabilité des jeunes. Il est ici question de renforcer les capacités des jeunes chômeurs voulant se convertir dans d’autres métiers ou dans leurs domaines de compétence, d’appuyer et de soutenir tous les projets selectionnés pour leur potentiel à l’accroissement de la production et à la création d’emploi, en particulier pour les jeunes.
A cela s’ajoute le fait de faciliter l’insertion professionnelle des jeunes par le biais de leur placement à travers des stages dans les entreprises partenaires, avec engagement de retenir au moins la moitié après une année. Toutefois, les jeunes sont appelés à présenter des projets succeptibles d’un financement pour recevoir un appui financier du Paeej. Selon M. Manirakiza, le Paeej couvre tout le territoire national par le biais des coachs et animateurs en vue de mener à bout les activités tout en exposant le défi lié au financement insuffisant.
Les partenaires appelés à apporter leur appui financier
Selon M. Manirakiza, le Paeej possède un vaste chantier des activités à mener afin de répondre aux objectifs fixés malgré le défi financier auquel il fait face. Il s’agit, en outre, de la dématérialisation des procédures et de la mise en place d’une plate-forme digitale qui servira de suivi et d’évaluation et d’information aux partenaires. M. Manirakiza a ainsi montré que la dynamique de travail du Paeej a besoin d’un appui financier de la part des partenaires car jusqu’aujourd’hui, le programme ne reçoit que des subventions de l’Etat. Selon ce dernier, 119 animateurs peinent à se déplacer pour effectuer le travail de terrain alors que 18 coachs seulement le peuvent. Il faut aussi souligner qu’un appui en équipement pour les jeunes qui travaillent dans la transformation des produits est requis car ces derniers n’ont pas de moyens suffisants de même que le Paeej. Ces jeunes entrepreneurs ont aussi besoin d’un appui au marché d’écoulement de leurs produits.
Après avoir montré les réalisations du Paeej et les projets en cours, il a lancé un appel aux partenaires pour donner un appui au Paeej.
Laurent Mpundunziza