Après la création, par le gouvernement du Burundi, des centres de financement et d’encadrement des projets des jeunes comme le Paeej (Programme d’Autonomisation économique et d’emploi des jeunes), la Banque d’investissement des jeunes ( Bije), la Banque d’investissement et de développement pour les femme ( BIDF), etc., Samuel Ndacayisaba a profité de ces opportunités pour entreprendre le projet d’élevage des poules. Lors d’un entretien qu’il a accordé à la rédaction du quotidien Le Renouveau, le mercredi 5 juillet 2023, il témoigne le profit tiré de ce projet après avoir été financé par la Paeej.
Rencontré à son domicile, au chef lieu de la commune Gihogazi, Samuel Ndacayisaba était en train d’entretenir son poulailler. Il nous a signifié qu’en entreprenant ce projet d’élevage des poules, il a voulu répondre à l’appel du chef de l’État invitant les jeunes à s’autocréer des emplois. ” Après avoir connu les services duPAEEJ, j’ai pensé à élaborer un projet bancable pour chercher un financement. J’ai, par la suite, choisi le projet d’élevage de poules à chair et de pondeuses. J’étais aussi motivé par le fait que la chair de poule est une viande plus préférée de même que les œufs sans oublier le fumier de qualité issu des poules”, explique-t-il. Présenté à la PAEEJ, son projet a été retenu avec succès et a été financé à hauteur de dix millions de francs burundais( 10 000 000). M.Ndacayisaba précise qu’il a démarré avec 100 poussins pondeuses, il y a 4 mois. Il témoigne que même si les poules n’ont pas encore atteint le stade de pondre, il a déjà commencé à gagner de l’argent en vendant le fumier issu de ces dernières. Et dans un mois plus tard, ces poules commenceront à pondre. Il explique qu’à ce moment, il compte avoir un bénéfice mensuel de neuf cent mille ( 900 000 Fbu) àpres avoir payé toutes les dépenses. ” Et là, je commencerai à payer mensuellement le crédit contracté”, a-t-il ajouté.
Tenant compte du profit qu’il tire de son projet et qui lui a permis d’embaucher deux autres jeunes, M. Ndacayisaba remercie le gouvernement du Burundi pour avoir pensé au développement des jeunes en mettant en place des centres de financement de leurs projets. Il invite les jeunes à profiter de ces opportunités et élaborer des projets bancables afin de les soumettre auprès de ces centres pour trouver des financements pour s’autonomiser. “Qu’ils n’aient pas peur de demander des financements car, qui ne risque rien n’a rien”, conseille M. Ndacayisaba.
Eric Sabumukama