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M. Ndoricimpaye recommande les jeunes de communiquer le plus tôt possible en cas de problèmes. (Photo: Jean Marie Ndayisenga)
Les jeunes entrepreneurs se dirigent le plus souvent vers les banques ou institutions bancaires pouvant soutenir leurs projets en leur accordant des crédits qui les aident à se développer au niveau économique dans différents domaines. Certains d’entre eux se heurtent à quelques problèmes pouvant bouleverser leurs visions. Cela ressort d’un entretien accordé au journal « Le Renouveau du Burundi » par Jean Marie Vianney Ndoricimpaye, chargé des projets des jeunes au sein du Paeej le jeudi 14 février 2025.
« Les contraintes auxquelles les jeunes font face aujourd’hui sont multidimensionnelles en fonction des domaines», affirme M. Ndoricimpaye. Pour l’agriculture, le manque de terres cultivables suffisantes et de semences sélectionnées, le retard dans l’obtention des intrants, le changement climatique, la mentalité de la population qui croit que l’agriculture est dédiée aux vieillards et pauvres. Du point de vue de l’élevage, les défis sont relatifs au manque de races appropriées et d’espace suffisant, les épidémies qui attaquent les animaux, le manque de professionnalisme. Pour les autres domaines comme les métiers, il y a manque du courant électrique dans les zones rurales, ignorance de la place des métiers dans le développement des ménages, consommation faible des produits issus de ce domaine par les Burundais », a-t-il ajouté.
Selon lui, pour les autres domaines, le manque de marché d’écoulement de certains produits, d’expériences des travailleurs ou des promoteurs, d’honnêteté, un long processus pour avoir des certificats reste véritables challenges.
M. Ndoricimpaye recommande aux jeunes d’apprendre à être honnête dans la vie, respecter les règles du jeu dans chaque domaine, demander des conseils techniques, se former régulièrement pour avoir des compétences appropriées, assumer leur responsabilité; accepter de travailler en coopératives ou société pluripersonnelle car l’union fait la force, communiquer le plus tôt possible en cas de difficulté. Les jeunes qui enregistrent des pertes sont traités cas par cas. Il y a des mécanismes prévus pour les relever ou les sanctionner sérieusement en cas de fautes manifestées.
M. Ndoricimpaye souligne que le Paeej assure le suivi régulier de tous les projets des jeunes bénéficiaires de son financement : Il y a des animateurs communaux et chefs d’antenne provinciaux qui sont en contact avec les jeunes bénéficiaires.
Jean Marie Ndayisenga (Stagiaire)