Adapter les politiques et les initiatives de leur soutien
Le suivi de l’intégration professionnelle des jeunes implique l’analyse des parcours professionnels, des compétences acquises et des obstacles rencontrés. Cela permet de mieux comprendre les besoins des jeunes et d’adapter les politiques et les initiatives de leur soutien. Un bon suivi peut favoriser l’insertion durable des jeunes dans le monde du travail en leur offrant des opportunités de formation continue et en facilitant leur accompagnement dans leur transition vers l’emploi. Les jeunes doivent s’adapter rapidement aux normes et exigences du travail.

Les programmes de l’emploi des jeunes ont émergé comme une réponse essentielle aux défis croissants du chômage et de l’insertion professionnelle des jeunes dans notre pays. Face à une population jeune en constante augmentation, ces dispositifs visent non seulement à créer des opportunités d’emploi, mais aussi à garantir une intégration durable et efficace des bénéficiaires sur le marché du travail.
Melchior Niyongere, responsable du service employabilité des jeunes au sein du Paeej (Programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes) indique que le suivi des bénéficiaires du soutien du Paeej pour garantir leur insertion professionnelle se fait par plusieurs moyens. « Nous organisons un accompagnement personnalisé incluant le coaching après la formation », fait-il savoir. Il ajoute également que le Paeej essaie de mettre les jeunes en relation avec les entreprises partenaires à travers les stages professionnels, des contrats d’apprentissage ou des offres d’emploi. « Nous mettons également en place des plateformes numériques permettant de suivre l’évolution des bénéficiaires et de leur proposer des opportunités adaptées », poursuit M. Niyongere. Notre interlocuteur signale aussi que le Paeej organise des évaluations régulières afin de repérer les obstacles à l’insertion des jeunes sur le marché du travail et d’adapter les stratégies d’accompagnement. « Nous effectuons des évaluations périodiques pour identifier les obstacles à l’insertion afin d’ajuster les stratégies d’accompagnement », souligne-t-il.
Vianney Ndayisaba, coordinateur national de l’Aluchoto (Association pour la lutte contre le chômage et la torture) indique que cette association poursuit le suivi des initiatives des activités des jeunes après leur formation. « Aluchoto continue le suivi des activités génératrices de revenus créées par nos jeunes chômeurs bénéficiaires même après la formation ». M. Ndayisaba indique également que l’Aluchoto continue la sensibilisation des jeunes pour assurer que leur intégration professionnelle soit durable. « L’Aluchoto continue aussi la sensibilisation dans le but de continuer notre accompagnement et orientation pour que ses initiatives soient durables », ajoute-t-il.
Etienne Nduwimana (Stagiaire)