La Banque d’investissement et de développement pour les femmes (BIDF), sous le haut patronage de la Première dame, Angeline Ndayishimiye, a solennellement ouvert une première agence baptisée « Imfura agence », le mercredi 14 février 2024. Cette agence se trouve en mairie de Bujumbura. Mme Ndayishimiye a félicité l’administration de la BIDF pour les efforts positifs conjugués afin d’arriver à ce stade. La BIDF a été créée pour appuyer les projets de développement planifiés et réalisés par les femmes burundaises. L’administrateur directeur général, Marie Salomé Ndabahariye s’est réjouie d’avoir ouvert cette agence en mairie de Bujumbura.
La Première dame a exhorté la population de toutes les provinces limitrophes de la mairie de Bujumbura à fréquenter cette agence et y faire ouvrir des comptes. La Banque d’investissement et de développement pour les femmes travaille, s’est-elle réjouie, pour tous les Burundais. « Aucun développement n’est possible sans l’appui des institutions gouvernementales», a dit Mme Ndayishimiye.
Atteindre le développement durable
Elle a signalé que les femmes burundaises sont courageuses et chanceuses. A cet effet, les fruits de la BIDF commencent à se manifester. « Cette banque est venue afin d’apporter un remède aux défis auxquels les femmes font face, liés au manque des capitaux pour réaliser leurs projets», a laissé entendre Mme Ndayishimiye. La BIDF a été créée pour appuyer les projets de développement planifiés et réalisés par les femmes burundaises. La Première dame a souhaité que cette banque multiplie les services afin d’accompagner les femmes qui échouent dans la planification de leurs projets. Elle a signalé au personnel que leur travail est couronné de succès quand les demandeurs de crédits réalisent parfaitement leurs projets. Dans ce cas, ces derniers remboursent les crédits avec des dividendes. Ainsi, les clients et l’institution pourront, a-t-elle dit, atteindre le développement durable. La Première dame du pays a exhorté les femmes clientes à bien planifier et étudier les projets jugés rentables avant l’acquisition des crédits. Elle leur a conseillé de ne pas désorienter les crédits en les utilisant dans des projets non rentables. Selon Mme Ndayishimiye, les crédits déjà orientés autrement seraient mieux s’ils étaient réorientés dans ceux plus rentables que dans des projets présentés lors de la demande des crédits. Car elle a entendu, a-t-elle dit, que parmi les défis que rencontre la BIDF figure la désorientation des crédits dans des projets non présentés. Les hommes sont aussi invités à ouvrir des comptes dans cette banque.
Plus de dix milliards de francs burundais sont déjà accordés comme crédits
L’administrateur directeur général de la BIDF, Marie Salomé Ndabahariye s’est réjouie d’avoir ouvert cette agence en mairie de Bujumbura, car, a-t-elle dit, il faut décentraliser les services de la BIDF. Mme Ndabahariye a fait savoir que la vision de la BIDF est de contribuer économiquement au développement durable en appuyant les femmes dans leurs projets de développement par des financements à travers des crédits à taux d’intérêts favorables. Depuis le 3 mars 2022, date à laquelle ont débité les activités de la BIDF jusqu’à la fin de l’année 2023, cette dernière a déjà réalisé pas mal de choses. Il s’agit notamment de l’ouverture de plus de 2 145 comptes, a-t-elle signalé. Parmi ces comptes plus 80% sont ouverts par des femmes. Lesdits comptes ont déjà contribué au développement économique de plus de 21 000 femmes, etc. Les crédits qui sont offerts à la BIDF sont répartis en deux catégories, à savoir le secteur de développement réservé pour des crédits des femmes appelé « guichet d’investissement» et le secteur commercial réservé pour tous. Plus de dix milliards de francs burundais sont déjà accordés comme crédits par ces deux secteurs.
Appolinaire Ndikuriyo