Sous le haut patronage du Recteur de l’Université du Burundi Dr Audace Manirambona, l’IEPS (Institut d’éducation Physique et des Sports) et le CNO (Comité national olympique ont conjointement organisé, avec l’appui de l’Ambassade de France au Burundi, une activité d’ouverture du colloque international sur sport et le développement. Ce colloque est organisé les jeudi 19 et vendredi 20 juin 2025, dans le cadre du projet pour l’émergence et la promotion des sports (PEPS), et de la réflexion à la lumière des JOP 2024 (Jeux Olympiques de Paris).

(Photo : Jean Marie Twagirayezu/stagiaire)
Dans son mot d’ouverture, M. Célestin Mvutsebanka, le vice-Doyen de l’IEPS, a indiqué que c’est un immense honneur et un grand plaisir pour l’IEPS en particulier et l’université en général à l’ occasion de ce colloque international sur le sport et le développement. «Ce moment marque pour nous, à l’IEPS, un jalon significatif dans notre mission académique et scientifique. L’organisation de ce colloque, en collaboration avec le CNO, l’ambassade de France, et d’autres partenaires engagés, témoigne de notre volonté collective de faire du sport, un véritable levier de développement humain, économique et social. Votre présence nombreuse et diversifiée, chercheurs, praticiens, décideurs, représentants du mouvement sportif, partenaires techniques et financiers, est un gage de la richesse des échanges que nous espérons nourrir tout au long des deux journées», a-t-il expliqué. Il a ajouté qu’au delà des performances et de la compétition, le sport est aujourd’hui, une plateforme transversale de dialogue, d’inclusion, de santé publique, d’éducation et de paix. «Réfléchir à ses dimensions multiples à la lumière des JOP 2024, c’est saisir une opportunité unique pour nourrir nos politiques publiques, nos pratiques de terrain et nos ambitions académiques», a-t-il conclut.
Le Recteur de l’Université du Burundi M. Audace Manirambona a, quant à lui, dit que ce moment est à la fois scientifique, symbolique et stratégique. «Scientifique, parce que nous réunissons des chercheuses et chercheurs de haut niveau, venus de divers continents, pour interroger le rôle du sport dans le développement de nos sociétés. Symbolique, car le colloque s’inscrit dans le contexte de l’héritage des jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, un évènement mondial qui nous invite à réfléchir sur les valeurs, les enjeux et les pratiques du sport à l’échelle planétaire. Stratégique, parce que ce dialogue entre institutions académiques, administratives, organisations sportives et acteurs de terrain, est indispensable pour construire des politiques publiques cohérentes, incisives et adaptées à nos réalités burundaises, africaines», a expliqué Manirambona. Il a enfin réaffirmé l’engagement de l’Université du Burundi dans la promotion d’une recherche ouverte sur le monde, ancrée dans les défis de notre société et attentive aux partenariats porteurs de sens.
Le sport au service du développement
Quant à Salvator Bigirimana, secrétaire général du CNO (Comité National Olympique du Burundi), ce colloque réunit l’univers du savoir scientifique et celui de l’engagement sportif, pour réfléchir ensemble à la place du sport dans le développement de notre pays. « Le sport est un pilier des visions nationales. Rien de tout cela ne serait possible sans l’Etat, sans l’appui du ministère en charge du sport dont nous saluons ici la vision et l’engagement», a-t-il conclu en ajoutant le récit de Monsieur Nelson Mandela, « le sport a le pouvoir de changer le monde. Il unit les peuples, inspire et dépasse les frontières ».
M. Sébastien Minot, Ambassadeur de la France au Burundi a indiqué que c’est pour lui une opportunité de présenter à la large palette leur appui au sport et à l’enseignement supérieur au Burundi, qui s’inscrit à la fois, dans ce qu’on appelle l’attractivité universitaire, la diplomatie sportive mais aussi la diplomatie féministe de la France dans le monde. «Je vous souhaite plein succès dans la conduite des travaux de ces deux jours de colloque, qui seront riches d’enseignement et de piste de recherches, pour que le sport soit d’avantage au service du développement», a conclu Minot, en ajoutant qu’en matière de sport, la France est heureux d’être le partenaire de référence au Burundi, dans la dynamique des JOP 2024 de Paris.
Jean Marie Twagirayezu (Stagiaire )