La Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye, a procédé au lancement de formations des formateurs sur les bonnes pratiques nutritionnelles en famille organisée par l’OPDD (Office de la Première dame pour le développement), le vendredi 24 mai 2024, à Kibimba en commune Giheta de la province de Gitega. Elle appelle tous les Burundais à adopter les bonnes pratiques alimentaires car, ce ne sont pas les éléments nutritifs qui manquent mais, plutôt la bonne organisation.
C’est une formation organisée sous le thème « Une alimentation équilibrée, est un vaccin et un médicament de base ». Elle concernera les femmes venues des provinces pilotes à savoir, Gitega, Karusi, Muyinga, Muramvya et Kirundo et seront formées au centre désigné à Kibimba. Elles auront ensuite la tâche d’aller former leurs voisines dans leurs collines respectives afin de promouvoir une alimentation équilibrée en famille et partant, dans tout le pays.
Dans son discours adressé aux participantes de la formation, la Première dame laisse entendre que l’OPDD a constaté, après avoir lancé la campagne « zéro malnutrition au Burundi », qu’il est plutôt nécessaire de préparer des modules de formation sur l’alimentation équilibrée. D’où l’organisation de cette formation pour qu’à la fin, toutes les familles burundaises aient un bagage suffisant promouvant ainsi les bonnes pratiques nutritionnelles. Selon elle, le Burundi ne manque pas des éléments nutritifs pouvant servir à l’alimentation équilibrée, mais ce sont les connaissances en la matière qui manquent. Pour Mme Ndayishimiye, les formatrices devront d’abord, servir de modèles dans leurs familles avant de former leurs consœurs car, dit-elle, on ne donne que ce que l’on a.
Les modules à dispenser concernent notamment les grands groupes d’aliments, une alimentation équilibrée, les conséquences d’une alimentation déséquilibrée, les causes des maladies liées à la malnutrition, les techniques de dispenser la formations dans les communautés. Les participantes à cette formation des formatrices sont des femmes allaitantes, celles enceintes et les jeunes adolescentes.
Amédée Habimana