
Mme Ndayishimiye:"Notre priorité est de voir tous les enfants de moins de 5 ans en train de bénéficier de trois repas de bonne qualité et en quantité suffisante par jour"
La Première dame du Burundi et en même temps la présidente de l’Office de la Première dame pour le développement au Burundi (OPDD-Burundi), Angeline Ndayishimiye a rehaussé de sa présence, le vendredi 2 septembre 2022, les cérémonies du lancement de la feuille de route pour la mise en œuvre des recommandations issues du forum de haut niveau des femmes leaders sur la lutte contre la malnutrition au Burundi. L’objectif général est de contribuer à la réduction remarquable du retard de croissance jusqu’en 2025.
« En Octobre 2021, nous avons lancé la campagne malnutrition zéro. Cette période a marqué notre engagement dans la lutte contre la malnutrition sous toutes ses formes au Burundi. Depuis cette date, notre priorité est de voir tous les enfants de moins de 5 ans en train de bénéficier de trois repas de bonne qualité et en quantité suffisante par jour », a indiqué Mme Ndayishimiye dans son discours, ajoutant que l’objectif général est de contribuer à la réduction remarquable du retard de croissance jusqu’en 2025.
Malgré les progrès déjà réalisés, le chemin à parcourir reste encore long
Mme Ndayishimiye a profité de l’occasion pour féliciter et encourager tous les intervenants et les parties prenantes pour leurs efforts observés dans le domaine de la lutte contre la malnutrition au Burundi. « Nous avons constaté une amélioration dans la réduction du retard de croissance chez les enfants de moins de 5 ans en 2022. Cependant, le chemin à parcourir est encore long et nous comptons sur votre engagement à continuer à bâtir le chantier déjà entamé car votre aide reste toujours nécessaire malgré les progrès déjà réalisés », a poursuivi la présidente de l’OPDD-Burundi.
Mme Ndayishimiye a interpellé tous les partenaires en particulier les responsables des ministères sectoriels, des gouverneurs de province et des partenaires au développement pour une étroite collaboration afin de réussir la mise en œuvre effective de cette feuille de route.
Le représentant du Système des Nations unies au Burundi, Richmond Tiemoko, a, quant à lui, salué tous les efforts déjà consentis depuis le début de cette initiative et a encouragé toutes les parties prenantes à aller toujours de l’avant de manière coordonnée, décisive et inclusive. D’après lui, investir dans la nutrition est l’un des choix les plus importants, conséquents et rentables pour les générations futures. Et pour y arriver, tout le monde doit s’y impliquer pour bâtir une société économiquement autonome, résiliente et forte.
Selon le secrétaire exécutif de l’OPDD-Burundi, Jean-Bosco Girukwishaka, le coût total de la mise en œuvre de cette initiative de lutte contre la malnutrition au Burundi est de 3 291 250 dollars américains pendant une période de trois ans.
Cette activité a vu la participation de certains ministres, des gouverneurs de province, des cadres de différents ministères, certains ambassadeurs et bien d’autres.
Claude Hakizimana