La Première dame du Burundi, Angeline Ndayishimiye a reçu en audience, le lundi 6 mai 2024, Valérie Huber, présidente de l’Institut pour la santé des femmes, une organisation humanitaire basée aux Etats-Unis d’Amérique. Les deux hautes personnalités ont échangé notamment sur l’importance de la promotion de la santé des femmes et la valeur de la famille.
A l’issue de l’audience, Mme Ndayishimiye a fait savoir que l’Institut pour la santé des femmes est une organisation humanitaire qui travaille notamment dans les domaines de la promotion de la santé des femmes et des relations entre parents et enfants et autres.
Selon Mme Ndayishimiye, la visiteuse souhaite qu’il y ait une compréhension commune en ce qui concerne la santé des femmes. C’est ainsi que Mme Huber est venue au Burundi, pour la première fois, en vue d’expliquer à la Première dame burundaise le contenu de la Déclaration de consensus de Genève. Il s’agit d’une coalition des pays signataires de cette déclaration sur la promotion de la santé des femmes et le renforcement de la famille, et surtout la lutte contre l’avortement car, cela fragilise la santé des femmes et jeunes filles.
«Personne ne pourrait soutenir l’avortement»
«Nous avons pris l’occasion pour expliquer à notre visiteuse que dans l’éthique et bonne gouvernance du Burundi, l’avortement n’est pas inclus et personne ne pourrait le soutenir», a laissé entendre la Première dame du Burundi. Elle a indiqué qu’elle est de même avis avec Mme Huber sur l’idée de la lutte contre l’avortement. Elles se sont également convenues de poursuivre cette lutte jusqu’à ce que le monde comprenne le danger de l’avortement.
Pour ceux qui avancent l’idée de droit international, Mme Huber a indiqué que cela ne devrait pas venir détériorer la santé des femmes et que chaque pays devrait plutôt mettre en avant le bien-être de son peuple en tenant compte de sa culture.
Claude Hakizimana