Le président de la République, Evariste Ndayishimiye a visité, le lundi 21 août 2023, l’Onatour (Office national de la tourbe), le chantier de projet de production des briquettes combustibles à base de la tourbe et carbonisation de la tourbe. Il s’agit d’un projet qui va contribuer à la protection de l’environnement.
« Le monde est confronté aux effets du changement climatique. C’est pour cette raison que le gouvernement du Burundi a décidé de prendre des mesures appropriées pour protéger l’environnement pour le bien-être de la population. Pour cela, à travers l’Onatour, l’Etat a voulu trouver des solutions pour que la population ne continue pas à faire le déboisement, plutôt d’utiliser la tourbe à la place du charbon de bois pour faire la cuisine », a souligné Isidore Mbayahaga, Directeur général de l’Onatour.
D’après M.Mbayahaga, le chef de l’Etat a pu constater l’état d’avancement du projet de production des briquettes combustibles à base de la tourbe et carbonisation de la tourbe. « Nous sommes en train de construire une usine, et nous lui avons promis qu’au mois de septembre, le charbon provenant de la tourbe sera disponible.
Le président Ndayishimiye nous a encouragé de faire de notre mieux pour que dans les prochains jours, nous puissions lui montrer la quantité produite par une machine, ainsi, pouvoir servir tout le pays en installant d’autres machines afin d’augmenter la production des briquettes combustibles », a fait savoir M.Mbayahaga.
Une plus value chez les citadins
Le Directeur général de l’Onatour a également indiqué que 10 tonnes de briquettes combustibles peuvent remplacer 80 hectares de bois. Depuis la création de l’Onatour en 1977 jusqu’aujourd’hui, il a utilisé moins de 4% de la tourbe. « Nous en avons en quantité suffisante, et nous sommes en train de voir comment exploiter les vallées qui disposent de cette matière. Une seule machine peut produire à peu près 140 tonnes par jour, et nous attendons une étude faite par des experts pour connaître la quantité du charbon utilisée par jour dans les villes, ainsi, nous aurons la quantité de machines nécessaires pour augmenter la production des briquettes combustibles », a-t-il précisé.
Isidore Mbayahaga a rassuré la population que le prix d’un kg de ces briquettes ne sera pas exorbitant par rapport au prix du charbon, étant donné que ces briquettes auront une meilleure qualité. Il y aura une plus value car le gouvernement a le rôle d’assurer le bien-être de la population.
Yvette Irambona