Le mardi 2 mars 2024, le directeur général de l’Office burundais des mines et carrières (OBM), Clairia Kankurize en répondant aux questions du chef de l’Etat, a mentionné des stratégies envisagées pour redresser le secteur sous sa responsabilité afin de booster l’économie du pays. Elle a signalé qu’il faudrait engager du personnel qualifié et exploiter par voie industrielle les mines et carrières, dans les meilleurs délais.
Le Burundi regorge de beaucoup des minerais. Pour ce, Mme Kankurize, indique qu’il faudrait remplacer l’exploitation artisanale par l’exploitation industrielle. Selon elle, les stratégies sont envisagées pour redresser le domaine minier. L’OBM compte attirer des investisseurs étrangers, promouvoir la bonne gouvernance, la transparence dans l’exploitation et l’instauration de la technologie moderne minière et renforcer la société de recherche scientifique. Elle a fait savoir qu’il y a 25 coopératives sur terrain dans le domaine de l’exploitation de l’or. Toutefois, l’exploitation reste opaque, a-t-elle fait savoir. D’après Mme Kankurize, en provinces de Ngozi à Kinyami et Vyegwa, il y a beaucoup de pierres pour la fabrication des verres. Il a laissé entendre que des textes d’application pour l’exploitation industrielle des mines seront disponibles dès le mois d’avril.
Exportation des minerais à l’état brut pour rentrer dans les pays des devises
A cet effet, le chef de l’Etat recommande une exploitation transparente. A défaut de cette transparence, a-t-il dit, ces coopératives seront remplacées par d’autres sociétés. Pour que le pays se développe grâce aux minerais, Evariste Ndayishimiye a exigé à la direction générale de l’OBM l’exportation des minerais à l’état brut pour rentrer des devises dans la caisse du pays.
Appolinaire Ndikuriyo